Edenred , société de services prépayés qui commercialise notamment les Ticket Restaurant, a annoncé se donner pour objectif une croissance de son excédent brut d’exploitation (Ebitda) entre 8 et 12% par an entre 2025 et 2028.
    ( AFP / LIONEL BONAVENTURE )
Le groupe, qui a dévoilé mardi les grandes lignes de son plan stratégique sur les prochaines années, entend aussi augmenter chaque année son dividende versé par action et ambitionne d'atteindre "un revenu total de plus de 5 milliards d'euros en 2030".
La société du CAC 40 décrit un "plan ambitieux porté par nos 12.000 collaborateurs et résolument tourné vers la croissance profitable et durable", selon Bertrand Dumazy, PDG d'Edenred, cité dans le communiqué.
"En mettant l'IA et l'exploitation des données au cœur de notre modèle, notre intention est d'attirer plus de clients, d'accroître le nombre et la valeur des solutions que nous leur proposons", poursuit M. Dumazy.
Edenred prévoit de dépenser 1,8 milliard d'euros sur la durée du plan pour "la convergence des plateformes, l'innovation, l'intelligence artificielle et la +data+". Le groupe souhaite ainsi renforcer sa "proposition de valeur" et maximiser "l'engagement des utilisateurs."
Edenred revendique 60 millions d'utilisateurs dans 44 pays de ses services de titres-restaurant ou de gestion de flottes notamment.
Pour l'année 2025, le groupe avait confirmé fin octobre viser une croissance d'au moins 10% de son excédent brut d'exploitation en données comparables.
Edenred prévoit de continuer à augmenter chaque année son dividende par action "en valeur absolue" et de procéder à des rachats d'actions, selon le communiqué sur son plan stratégique 2025-2028.
En France, où Edenred compte plus de 2,5 millions d'utilisateurs actifs du Ticket restaurant, soit une part de marché d'environ 40%, la société se fixe pour objectif de faire croître le revenu annuel moyen par utilisateur de "46 euros aujourd’hui à environ 70 euros en 2030".
Le projet de budget 2026 prévoit une hausse de 8% des charges patronales sur les "compléments de salaire" (titres-restaurant, chèques vacances...). Une mesure contre laquelle "beaucoup de voix s'étaient élevées", selon la nouvelle directrice générale finance Virginie Duperat-Vergne, qui estime cependant que "l'avantage pour l'employeur reste encore extrêmement élevé."
En Italie, où est intervenu cette année un plafonnement des commissions payées par les commerçants aux émetteurs de titres-restaurant, le groupe a prévenu s'attendre à un impact négatif de 60 millions d'euros sur son Ebitda (marge brute d'exploitation) au second semestre.
                                            
                                            
                                        
                                            
                                            
                                        
                                            
                                            
                                        
                                            
                                            
                                        
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