La crise sanitaire et la hausse du chômage pourraient inciter les consommateurs à déserter les centres commerciaux. (© Fotolia)
En dépit de signaux positifs, l’économie française est loin de retrouver son niveau d’avant-crise même si un net rebond est attendu au troisième trimestre.
«Nous avons devant nous des mois qui seront durs, avec 800.000 à 1 million de chômeurs en plus à l’horizon du printemps 2021», a expliqué le président de la République, lors de son entretien télévisé du 14 juillet.
Et d’ajouter : «Le projet pour le pays n’est pas de changer de cap, c’est de changer de chemin pour avoir une France forte, indépendante, dans une Europe autonome.»
Plus forte récession de l’après-guerreEn tout état de cause, le nouveau chemin sera long et parsemé d’embûches. Certes, après une contraction de 5,3% au premier trimestre 2020 et de 17% estimés au deuxième, «la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948», comme le précise l’Insee, l’activité devrait rebondir de 19% au troisième trimestre et de 3% au quatrième.
Mais, au final, l’année se solderait par un recul historique de 9% du produit intérieur brut (PIB), selon l’institut de la statistique, voire de 11% si l’on reprend les dernières prévisions du gouvernement.
Le scénario avancé par certains d’une reprise en V (chute brutale de l’activité suivie d’une reprise immédiate avec un retour au niveau d’avant-crise) n’est plus vraiment d’actualité.
La courbe de l’économie semble davantage épouser la forme d’une racine carrée, avec une reprise très nette et l’amorce d’un plateau qui se situe à un niveau
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