(AOF) - écomiam a annoncé le lancement d’une levée de fonds d’environ 5 millions d’euros pour accélérer sa " recovery " et engager un nouveau cycle de croissance rentable. Le prix par action a été fixé à 2,70 euros, soit une décote de 3,6% par rapport au cours moyen pondéré des 5 dernières séances précédant le 19 juin 2024. L’offre globale comprend une offre réservée à une catégorie de bénéficiaires ainsi qu’une offre au public à destination des investisseurs individuels via la plateforme PrimaryBid.
La clôture de l'Offre PrimaryBid a été fixée au 19 juin 2024 à 22h et de l'offre réservée à une catégorie de bénéficiaires le 20 juin 2024 avant l'ouverture des marchés.
4,5 millions d'euros ont déjà été sécurisés auprès d'Odyssée Venture et de Christophe Vasseur, directeur général délégué d'écomiam.
L'opération envisagée doit permettre à écomiam de soutenir sa stratégie de croissance et d'amélioration de la rentabilité. Ainsi, pour 2028, écomiam vise à atteindre un réseau de 100 magasins, avec un chiffre d'affaires d'environ 100 millions d'euros, ce qui devrait conduire à un résultat d'exploitation de l'ordre de 4 millions.
AOF - EN SAVOIR PLUS
En savoir plus sur le secteur Agroalimentaire
Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer