(NEWSManagers.com) -
Une année atypique. Dans un contexte de marché particulièrement complexe lié notamment au retour du risque politique, qui a affecté les performances, Dorval Asset Management a malgré tout poursuivi son développement. La société de gestion, affilié de Natixis Investment Managers, a enregistré l'an dernier une collecte nette de 200 millions d'euros, a indiqué Dorval AM à l'occasion d'un point de presse. Les actifs sous gestion, qui s'inscrivaient à 2,5 milliards d'euros à fin 2017, et qui avaient culminé à la mi-2018 à environ 3 milliards d'euros, terminent toutefois l'année en retrait à 2,15 milliards d'euros en raison d'un effet marché négatif d'environ 600 millions d'euros par rapport au sommet du milieu 2018.
Dorval a malgré tout renforcée ses équipes durant l'année écoulée, avec notamment l'arrivée de deux analystes buy-side junior (Tristan Fava et Laurent Trules), de Louis Abreu en tant que responsable de de la sélection d'OPC au sein de la gestion privée, de Viriginie Deteck en tant que spécialiste produit, d'Amel Sadaoui au sein du middle office, et enfin, début janvier 2019, de Joelle Hennequin, au poste de secrétaire général. De moins de vingt il y a un an, les équipes de Dorval AM comptent désormais 25 collaborateurs.
Par ailleurs, l'ensemble des fonds actions européennes ouverts, représentant 85% des encours gérés par Dorval AM, intègrent désormais, dans leur processus d'investissement, les critères ESG. Une intégration autour de deux engagements principaux : d'une part, une gestion responsable qui tient compte des critères extra-financiers dans l'évaluation des sociétés à travers l'intégration ESG et une politique d'exclusion dans la ligne de la politique du groupe Natixis; d'autre part, l'accompagnement des entreprises pour qu'elles améliorent leurs pratiques ESG.
Pour 2019, le scénario central de Dorval AM est celui d'un atterrissage en douceur de l'économie mondiale, conditionné à un apaisement des tensions politiques et commerciales. Cela devrait soutenir les compartiments de marchés qui ont le plus souffert en 2018, que ce soit en Europe ou en Asie. Toutefois, une croissance beaucoup plus lente des profits américains, combinée à la valorisation relative de Wall Street, qui reste élevée, pourrait générer de la volatilité en 2019. Plus vite l'optimisme américain sera normalisé, plus vite le mondial des actions pourra revenir aux fondamentaux.
Dans une optique de moyen terme, la baisse des bourses depuis février 2018 et les phénomènes de panique sporadiques, dont les problèmes de liquidité sur certains marchés, ont en effet recréé des opportunités parfois importantes, par exemple sur certains marchés émergents, et sur les petites et moyennes valeurs européennes. En ce début d'année, la société de gestion maintient une certaine prudence mais relève que le niveau extrême de pessimisme ambiant, associé aux valorisations souvent attractives et à un environnement macroéconomique certes fragilisé mais loin d'être effondré, créent un potentiel important de rebond.
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