
Teleperformance affiche une croissance ininterrompue depuis sept ans. (© DR)
Peter Lynch, héraut des valeurs de croissance, s'est retiré en 1990, à 46 ans, au fait de sa gloire d'investisseur. Selon lui, les actionnaires individuels ont un avantage sur les institutionnels pour dénicher les petites valeurs de croissance. Dans cette optique nous vous recommandons deux actions. Une de taille moyenne, l'autre un peu moins.
Entré comme stagiaire chez Fidelity à la fin des années soixante, il gère de 1977 à 1990 le fonds Magellan, qui devient une référence grâce aux performances réalisées : une hausse annuelle moyenne de 29% durant 13 ans !
Sur la période, les encours gérés seront multipliés par plus de 220 pour atteindre 14 milliards de dollars. En 1990, il se retire pour se consacrer à des activités philanthropiques.
Sa philosophieLe Credo de Peter Lynch ? Priorité aux valeurs de croissance, ces entreprises dont le chiffre d’affaires et les résultats progressent plus vite que le marché ou ceux des concurrents sectoriels.
N’investissez jamais dans une idée que vous ne pouvez pas illustrer avec un crayon.»Il cherche les valeurs les moins chères en termes de ratio du cours sur bénéfice net par action (PER) comme du price to growth, le rapport entre le PER et le rythme de croissance des résultats (idéalement inférieur à 1).
Néanmoins Peter Lynch n'est pas sans savoir que les valeurs de croissance affichent généralement des multiples élevés. Selon lui, un actionnaire individuel dispose d'un double avantage sur un professionnel.
Tout d'abord, il investit plus facilement dans des petites capitalisations par nature peu appropriées à un gros investissement. Ensuite, un particulier peut investir dans des entreprises de proximité, celles qu’il connaît, notamment
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