
EDMOND DE ROTHSCHILD AM
Le contexte économique mondial marqué par une visibilité réduite sur les perspectives économiques tend à creuser les écarts de performance entre régions, entreprises et classes d'actifs. Cette complexité crée des poches de différenciation intéressantes, notamment au sein de certains segments obligataires parmi lesquels la dette corporate émergente.
Ce marché se révèle particulièrement profond, avec près de 2 500 milliards de dollars d'encours – dépassant tant la dette souveraine émergente (1400 milliards de dollars) que le segment du High Yield américain (1 300 milliards de dollars).
Dans cet univers vaste et contrasté, une approche sélective et prudente s'impose afin d'identifier les entreprises les mieux positionnées pour tirer parti des dynamiques actuelles.
Valorisations et notations : encore des inefficiences à exploiter
Dans les économies émergentes, de nombreuses entreprises souffrent encore d'un biais de perception lié à leur environnement souverain. Dans certains cas, la notation des émetteurs reste en effet plafonnée par celle de leur pays. C'est notamment le cas en Argentine, où plusieurs entreprises présentent des fondamentaux robustes – levier modéré, gouvernance solide, réserves de liquidités confortables – tout en étant notées CCC.
L'identification de ces écarts entre la qualité intrinsèque
des sociétés et la notation de crédit constitue donc un gisement d'alpha2 pour les investisseurs les plus sélectifs.
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