
La plupart des grandes places financières ont perdu du terrain en janvier. (© Adobestock)
Entre anticipation d'un resserrement monétaire et saison des résultats, les Bourses hésitent.
Le mois de janvier a été bien terne. Le CAC 40 a reculé de 2,2%, le S&P 500 de 5,3% et le Nasdaq Composite de 9%. Seul Londres, parmi les grandes places financières, affiche un bilan mensuel positif.
L’indice large américain a signé sa plus mauvaise performance mensuelle depuis mars 2020 et constaté son plus fort repli depuis 2009. Mais janvier n'est pas l'avant-goût de la performance finale de l’ensemble de l’année, tant s'en faut. En 2002, le premier mois de l’année s’était traduit par un repli de 2% et le millésime par une baisse de 22%.
En janvier 2009, le plongeon mensuel avait atteint 9%, pour un gain annuel de… 35 % ! Or, en ce début 2022, la panique n’a pas dominé, comme en témoignent des flux d’investissement toujours positifs vers les actions.
Flou monétaireEn fait, les marchés restent soumis à une double influence. Facteur négatif, le compte à rebours du resserrement monétaire pèse. Le premier mouvement de la Fed est confirmé pour mars. Mais le réel enjeu porte à la fois sur le rythme de renchérissement du loyer de l’argent et sur la vigueur du coup de frein sur le bilan.
Côté taux d'intérêt, la probabilité de quatre hausses cette année est évaluée à 88%. Mais la dispersion des anticipations est spectaculaire, avec trois relèvements attendus par Barclays, cinq par Citi, JPMorgan et Goldman Sachs, six selon BNP Paribas, voire sept selon Bank of
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