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Dati renvoyée en procès pour corruption
information fournie par Reuters 22/07/2025 à 18:31

Rachida Dati arrive lors du défilé du 14 juillet

Rachida Dati arrive lors du défilé du 14 juillet

La ministre de la Culture, Rachida Dati, est renvoyée en procès pour des faits présumés de corruption et de trafic d'influence dans une affaire de commissions pour des activités de consultante impliquant l'ancien patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Les juges d'instruction ont ordonné le renvoi de Rachida Dati pour recel d'abus de pouvoir et d'abus de confiance et corruption et trafic d'influence passifs par personne investie d'un mandat électif public, en l'occurrence lorsque l'actuelle ministre du gouvernement de François Bayrou était députée européenne, a-t-on dit de même source.

Carlos Ghosn, qui vit au Liban depuis 2019 après avoir fui le Japon où il était poursuivi pour des malversations financières, est pour sa part renvoyé en procès pour abus de pouvoirs par dirigeant de société, abus de confiance, corruption et trafic d'influence actifs.

La date du procès devrait être fixée le 29 septembre par le tribunal correctionnel, a précisé la source judiciaire.

Des membres de l'entourage de Rachida Dati n'ont pas fait de commentaire dans l'immédiat tandis qu'il n'a pas été possible de joindre de représentants de Carlos Ghosn. Matignon n'a pas répondu dans l'immédiat aux sollicitations de Reuters.

La ministre de la Culture, ancienne garde des Sceaux, a été mise en examen en 2021 dans cette affaire pour laquelle elle est soupçonnée d'avoir perçu 900.000 euros de la part de la société RNBV, filiale de l'alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d'un travail réel lorsqu'elle était eurodéputée à partir de 2009.

La maire du VIIe arrondissement de Paris, qui nourrit l'ambition de devenir maire de la capitale à l'occasion des élections municipales de mars 2026, a constamment démenti toute irrégularité dans le versement de ces commissions.

Carlos Ghosn rejette également les accusations à son encontre.

(Dominique Vidalon, avec Gilles Guillaumee et Elizabeth Pineau, édité par Kate Entringer)

1 commentaire

  • 22 juillet 23:06

    Avec Dati il y avait une limitation des fouilles des condamnés dans les prisons , on avait fermé beaucoup de commissariats ... et en dessous de 2 ans ferme il ne devenait plus obligatoire d enfermer un minimum les condamnés ... qd on regarde vraiment ce qui est fait par les uns et les autres ... on ne voit pas de difference ... c est juste dans les paroles , le narratif que la droite affiche une difference avec la gauche ...


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