
Le Dassault Falcon 8X, en service depuis 2016. (© cc E. Brouwer)
Le spécialiste français de l'aéronautique est dans la difficulté sur ses deux secteurs d'activité : les jets privés d'affaires et les avions de combat. Malgré la décote du titre, la prudence s'impose.
Seul avionneur au monde à produire à la fois des avions d’affaires et de combat, le groupe ne bénéficie pas actuellement de son modèle dual équilibré.
Malgré des signes de reprise depuis deux ans, le marché des bizjets n’a pas renoué avec ses niveaux d’avant la crise de 2008. En Europe, le ralentissement s’explique par les incertitudes sur la conjoncture, le Brexit et la guerre commerciale. De loin le premier débouché, les États-Unis sont, eux, tirés par les petits appareils.
Or Dassault Aviation , qui produit les jets Falcon, n’est pas présent sur ce segment de marché.
Une valeur décotée sous pressionCôté militaire, aucune nouvelle commande à l’export n’a été enregistrée depuis fin 2017, quand le Qatar avait opté pour 12 Rafale supplémentaires et posé une nouvelle option sur 36 complémentaires.
Dans les autres pays où il a déjà vendu des avions de combat, les chances du constructeur sont réduites : en Inde, vu les controverses autour du partenaire local pour produire les 36 unités commandées, et en Égypte, qui n’a pas à ce jour levé l’option pour 12 Rafale additionnels.
Dans ce contexte peu porteur, le cours a plongé de 30% depuis son sommet absolu touché l’été dernier.
Nous restons prudents même si la capitalisation boursière couvre à peine la somme de la trésorerie nette
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