LONDRES, 21 août (Reuters) - Les enquêteurs qui travaillent sur l'explosion en 2017 d'un moteur d'un A380 d'Air France AIRF.PA examinent l'hypothèse d'un défaut de fabrication, ce qui pourrait du coup entraîner des contrôles sur des dizaines d'exemplaires de ce très gros porteur à travers le monde, a dit à Reuters une source proche du dossier. L'enquête, lancée il y a deux ans après l'explosion au-dessus du Groenland d'un moteur de l'A380 avec plus de 500 passagers à bord, s'est concentrée sur le moyeu d'un ventilateur récemment récupéré, a expliqué la source. La partie en titane est la pièce maîtresse des ventilateurs de 3 mètres de large qui équipent les moteurs de l'A380. Ces moteurs sont construits par Engine Alliance, une coentreprise détenue par General Electric GE.N et Pratt & Whitney, une filiale de United Technologies UTX.N . Engine Alliance, dont les moteurs équipent environ 60% des A380 en circulation, devrait procéder à des contrôles afin de vérifier la présence d'éventuelles imperfections sur d'autres réacteurs, a encore dit la source. La pièce en question a été fabriquée sous l'égide de Pratt & Whitney, qui n'a pas souhaité commenter ces informations. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA), qui dirige l'enquête, et Airbus se sont aussi refusé à tout commentaire. (Tim Hepher, Matthieu Protard pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)
D'autres contrôles à venir sur des pièces du moteur des A380-sces
information fournie par Reuters 21/08/2019 à 16:17
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