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Couloir logistique entre l'Inde et l'Europe : Emmanuel Macron charge Gérard Mestrallet de représenter la France
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/02/2024 à 16:06

Le projet comprend une liaison ferroviaire, un câble électrique et une conduite d'hydrogène propre.

Gérard Mestrallet à Paris, le 9 novembre 2018. ( AFP / ERIC PIERMONT )

Gérard Mestrallet à Paris, le 9 novembre 2018. ( AFP / ERIC PIERMONT )

C'est une alternative aux nouvelles "routes de la soie" chinoise : l'India-Middle East- Europe (Imec) doit relier l'Inde à l'Europe notamment par une liaison ferroviaire. Gérard Mestrallet, ex-PDG d'Engie et ex-président de Suez, a été nommé par Emmanuel Macron envoyé spécial de la France pour le projet, a indiqué lundi 12 février l'Elysée à l'AFP .

Annoncé en marge du G20 à New Delhi le 9 septembre 2023, ce corridor doit être une alternative aux nouvelles "routes de la soie chinoises", les liaisons maritimes et ferroviaires reliant économiquement la Chine à l'Europe et vise à stimuler les relations commerciales entre l'Inde, le Moyen-Orient et l'Europe. Un accord de principe avait déjà été signé par les Etats-Unis, l'Inde, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l'Union européenne, la France, l'Allemagne et l'Italie , selon un communiqué diffusé par la Maison Blanche en septembre 2023.

Un "pont entre les civilisations"

Ce projet de couloir logistique "offre l'opportunité de promouvoir notre modèle commercial et de développement alliant croissance économique et transition bas carbone", souligne l'Elysée. L'Imec devra prendre la forme d'"une liaison ferroviaire" et "accélérera de 40% les échanges entre l'Inde et l'Europe", avait déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, en marge du G20.

Le projet prévoit aussi la construction d' "un câble électrique et une conduite d'hydrogène propre qui devra favoriser les échanges d'énergie" , ainsi qu'"un câble de données à grande vitesse", avait précisé la présidente de la Commission, évoquant "un pont vert et numérique entre les continents et les civilisations".

Emmanuel Macron, qui souhaite que "la France devienne un acteur clé de ce projet, espère que Marseille puisse être la "tête de pont" européenne du chantier, vantant "l'expertise" des entreprises françaises en matière de transports et d'énergie.

Des entreprises françaises que Gérard Mestrallet, au-delà de sa mission de représenter la France auprès des autres pays participants, devra accompagner en amont de la conception et de la réalisation du projet pour qu'elles se positionnent au mieux sur les appels d'offres.

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2 commentaires

  • 22 février 21:43

    la russie n'est pas connue pour son petrole a son grand dam d'ailleurs


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