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Coronavirus-Le G7 soutient un moratoire sur la dette des pays pauvres
information fournie par Reuters 14/04/2020 à 17:49

(Actualisé avec communiqué du G7 et précisions)

PARIS/WASHINGTON, 14 avril (Reuters) - Les responsables des Finances des pays du G7 ont apporté mardi leur soutien à un projet visant à alléger temporairement la dette des nations les plus pauvres et ont promis de continuer à oeuvrer contre les effets de la pandémie de coronavirus afin de stabiliser l'économie mondiale.

Dans un communiqué commun, les ministres des Finances et les banquiers centraux du G7 se sont déclarés prêts à accorder "une suspension dans le temps des paiements du service de la dette dus sur les créances bilatérales officielles pour tous les pays éligibles au financement concessionnel (prêts à conditions préférentielles) de la Banque mondiale" s'ils sont rejoints par la Chine et d'autres pays du G20, et en accord avec le groupe de créanciers du Club de Paris.

A l'issue d'une visioconférence, ils ont également appelé à une contribution plus importante au programme de facilités proposé par le Fonds monétaire international à destination des pays les plus pauvres. Ils ont en outre estimé que les créanciers privés, sur une base volontaire, devraient participer aux efforts de l'allègement de la dette et aux mesures visant à améliorer sa transparence.

"Les ministres et les gouverneurs ont réitéré leur engagement à faire tout ce qui est nécessaire pour restaurer la croissance économique et protéger les emplois, les entreprises et la vigueur du système financier", déclarent-ils dans le communiqué, affirmant qu'ils continueront à travailler en étroite collaboration dans d'autres institutions comme le G20, le FMI, la Banque mondiale et le Conseil de stabilité financière.

"DÉFIS SANS PRÉCÉDENT"

"L'ampleur de cette crise sanitaire génère des défis sans précédent pour l'économie mondiale", soulignent-ils, notant l'importance d'une réponse internationale bien coordonnée et promettant d'utiliser "tous les outils politiques disponibles" pour réduire la crise.

Les ministres et les banquiers ont dit soutenir les mesures prises par le FMI, la Banque mondiale et les banques régionales de développement pour accorder un financement flexible et rapide en réponse à la crise. Ils ont également exprimé leur soutien aux mesures prises par le Conseil de stabilité financière pour atténuer les risques sur le système financier.

Ils ont déclaré qu'ils continueraient d'étudier de nouvelles mesures à court terme pour stabiliser l'économie mondiale et se sont engagés à réexaminer d'autres points prioritaires comme la transparence et la soutenabilité de la dette, la numérisation et les flux financiers illicites, une fois que l'impact de la crise aura diminué.

Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, avait auparavant annoncé que les grands créanciers internationaux étaient parvenus à un accord pour instaurer un moratoire sur la dette des pays les plus pauvres.

S'exprimant à l'occasion d'un point de presse téléphonique en amont des réunions de printemps de la Banque Mondiale et du Fonds monétaires international (FMI) ainsi que de la réunion du G20, il avait précisé qu'une grande majorité d'Etats africains seraient éligibles à ce dispositif, qui prévoit un moratoire sur la dette pour un total de 20 milliards de dollars.

Le ministre japonais des Finances Taro Aso, a confirmé par la suite que les dirigeants des pays du G7 s'étaient mis d'accord pour fournir une assistance financière et technique aux économies émergentes confrontées aux effets de la pandémie.

(Leigh Thomas et Andrea Shalal, version française Myriam Rivet et Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)

1 commentaire

  • 14 avril 18:08

    Et le G20 ?


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