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Coronavirus-L'armée va être impliquée dans les vaccinodromes-Fischer
information fournie par Reuters 22/03/2021 à 12:15

(Actualisé avec déclarations du cabinet de la ministre des Armées, contexte)

PARIS, 22 mars (Reuters) - L'armée française sera davantage associée à la campagne vaccinale contre le COVID-19, a déclaré lundi Alain Fischer, président du conseil d'orientation sur la stratégie vaccinale, qui a dit s'attendre à un retour à une forme de normalité d'ici l'été ou l'automne.

Alain Fischer a précisé que l'armée allait être impliquée dans la mise en oeuvre de "vaccinodromes" que les autorités prévoient d'ouvrir dans plusieurs départements, dont un au Stade de France, en région parisienne (Seine-Saint-Denis), début avril.

"L'armée va être impliquée. Elle sait faire, elle a une logistique et elle participera de cette activité", a-t-il dit sur BFMTV.

"Plus il y a de corps professionnels et de compétences qui peuvent s'ajouter et vacciner, mieux c'est", a-t-il noté.

Le gouvernement a pour objectif de vacciner 30 millions de Français d'ici l'été, dont 10 millions dès la mi-avril et 20 millions à la mi-mai.

"Il y a une réflexion en cours pour exploiter au mieux les hôpitaux militaires", a expliqué lundi le cabinet de la ministre des Armées.

"La planification en cours vise à faire des hôpitaux militaires des centres de vaccination permanents au fur et à mesure de l'arrivée des doses et en fonction de nos moyens", a-t-il poursuivi.

L'armée a déjà contribué à la campagne de vaccination ces deux derniers week-ends, en mobilisant quatre hôpitaux militaires les 13 et 14 mars et deux les 20 et 21 mars, a précisé le cabinet.

Elle est par ailleurs mobilisée pour l'acheminement des doses de vaccin vers les territoires d'Outre-Mer. L'armée a ainsi procédé la semaine dernière à l'acheminement de 9.600 doses vers Saint-Pierre-et-Miquelon.

RETOUR À LA NORMALE

Face à une "troisième vague" de l'épidémie, la France a instauré samedi un confinement localisé à 16 départements, dont Paris et ses voisins franciliens, qui obligent notamment certains commerces jugés non essentiels à rester fermés.

Le gouvernement a toutefois fait des exceptions pour les coiffeurs, les fleuristes et les chocolatiers et le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a promis lundi un accompagnement pour toutes les autres enseignes fermées.

Il faudra de fait un certain temps "pour que la vie redevienne normale", a prévenu Alain Fischer.

"Il faut que la circulation du virus ait franchement diminué et il faut que les personnes les plus fragiles soient protégées", a-t-il dit sur BFM.

"Pour les personnes fragiles, d'ici fin mai on ne devrait pas être loin du but. Le retour d'une vie normale pourrait être à l'été, l'automne", a-t-il précisé.

(Claude Chendjou et Blandine Hénault, avec Tangi Salaun, édité par Marc Angrand)

1 commentaire

  • 22 mars 09:51

    Soient protégées....


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