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Cinq morts lors d'une manifestation anti-Kabila à Kinshasa - Onu
information fournie par Reuters 21/01/2018 à 16:20

 (Actualisé avec Monusco, général, ambassades US et GB) 
    KINSHASA, 21 janvier (Reuters) - Au moins cinq personnes ont 
été tuées dimanche à Kinshasa par les forces de sécurité 
congolaises qui ont tiré à balles réelles pour disperser une 
manifestation contre le président Joseph Kabila organisée par 
l'Eglise catholique, a déclaré la mission de l'Onu en RDC 
(Monusco).  
    Florence Marchal, porte-parole de la Monusco, a fait 
également état de 33 blessés dans l'incident et de 49 
arrestations à travers le pays.  
    "Nous n'avons pas encore établi la nature ou la cause des 
blessures", a déclaré la responsable.  
    Un porte-parole de la police n'a pas répondu à des demandes 
de commentaire. 
    Le chef de la police pour Kinshasa, le général Sylvano 
Kasongo Kitenge, avait diffusé dans la nuit un communiqué 
interdisant la tenue d'un rassemblement devant la cathédrale. 
    Escorté de plusieurs policiers armés, il s'est rendu sur 
place dimanche matin, au moment où avait lieu la manifestation, 
en ordonnant à tout le monde de rentrer chez soi, a constaté un 
journaliste de Reuters.  
    "La messe est finie, les prêtres doivent rentrer chez eux 
maintenant, et tout le monde doit rentrer. Si vous refusez, nous 
emploierons la force et tirerons du gaz lacrymogène", a-t-il dit 
à la foule.  
    Cet accès de violence rappelle la journée de mobilisation du 
31 décembre contre le maintien au pouvoir de Joseph Kabila à 
l'appel d'associations catholiques, au cours de laquelle au 
moins sept personnes avaient été tuées.   
    Majorité et opposition ont conclu le 31 décembre 2016 un 
accord autorisant Joseph Kabila à rester au pouvoir après 
l'expiration de son second et dernier mandat tout en l'obligeant 
à organiser d'ici la fin 2017 une élection pour lui désigner un 
successeur. Mais ce scrutin a été repoussé par la commission 
électorale au 23 décembre 2018. 
    "Nous applaudissons les citoyens congolais qui exercent leur 
droit constitutionnel à se rassembler pacifiquement pour 
soutenir la pleine mise en oeuvre de cet accord", ont déclaré 
les ambassades des Etats-Unis et du Royaume-Uni dans un 
communiqué commun. "Ceux qui ne protègent pas ces droits devront 
rendre des comptes", ont-elles averti. 
 
 (Amedee Mwarabu; Jean-Stéphane Brosse pour le service français) 
 

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