Vingt-et-un ans après, CGG va abandonner la cotation de ses titres aux États-Unis. (© CGG)
CGG était coté aux États-Unis, sous la forme d’American Depositary Share (ADS), depuis 1997.
À l’époque, le groupe français, déjà coté à Paris, avait choisi de rejoindre la Bourse de New York afin de s’offrir un accès à de nouveaux financements. Les sociétés de services pétroliers étant mieux connues outre-Atlantique qu’en France, les investisseurs les finançaient plus volontiers.
Une double cotation coûteuseDisposer de titres négociés sur le marché américain permettait également à CGG d’envisager des acquisitions payées en actions, rappelle un porte-parole de l’entreprise.
Un montage avec paiement en titres et en numéraire avait d’ailleurs été retenu lors de la fusion avec l’américain Veritas en 2006.
Mais cette cotation aux États-Unis ne fait désormais plus vraiment sens selon la société. Grâce notamment à la mise en place de l’euro et de normes comptables européennes, les conditions de financements sont aujourd'hui moins compliquées pour un parapétrolier français qu'elles ne l'étaient en 1997.
Des ADS aux ADRSurtout, seul 1% du capital de CGG est actuellement traité via ces ADS.
Quitter la Bourse new-yorkaise permettra en outre au groupe de réaliser des économies qui devraient être de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros par an.
La cotation des ADS a en effet un coût
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