
L'Oceanic Vega, un des navires exploités par CGG. (© CGG)
Le groupe de services pétroliers a lancé son augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription. Il espère lever 350 millions d’euros via l’émission de trois actions nouvelles par titre existant à 0,66 euro pièce. Ce prix implique une décote colossale de 70% sur le cours de Bourse du 13 janvier. Le produit de l’opération servira à financer le nouveau plan de restructuration annoncé l’an dernier. L’opération sera ouverte du 14 au 27 janvier.
L’ampleur de la décote n’est pas de nature à rassurer. Elle indique, selon nous, une crainte des dirigeants de ne pas parvenir à lever les 350 millions d’euros nécessaires pour mettre en œuvre le plan d’économies tout en respectant les engagements financiers du groupe. L’augmentation de capital entrainera la création de 531 millions d’actions qui s’ajouteront au 177 millions de titres composant actuellement le capital.
Une offre garantie en totalitéBPI France et l’IFP énergies nouvelles se sont bien engagés à souscrire à hauteur de leur participation (10,62%). L’offre est en outre garantie en totalité par un syndicat bancaire et Total s’est engagé à souscrire, en dernier ressort, «aux actions nouvelles qui demeureraient non souscrites à l'issue de la période de souscription, dans la limite d’un montant maximum de 35 millions d’euros».
Malgré les incertitudes et les craintes, les dirigeants de CGG
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