
CGG va transformer 1,9 milliard de dollars de dette en capital. (© CGG)
Malgré les apparences, l’annonce du placement de CGG en procédure de sauvegarde n’a rien d’inquiétant. En tout cas rien permettant d’être plus inquiet qu’il y a quelques jours.
Le groupe dirigé par Jean-Georges Malcor se contente en effet d’ouvrir les procédures juridiques, à la fois en France et aux États-Unis (procédure de «Chapter 11»), nécessaires à la restructuration de son lourd endettement.
Comme annoncé le 2 juin dernier , le spécialiste de l’exploration pétrolière prévoit de convertir environ 1,9 milliard de dollars de dette en actions tout en réalisant une augmentation de capital de 125 millions de dollars.
L’opération sera très dilutive pour les actionnaires existants, dont la part dans le capital chutera dans une fourchette comprise entre 22,4 et 3,2% selon qu’ils participent à l’augmentation de capital et/ou qu’ils exercent ou non les bons de souscription qui leur auront été distribués.
Aucune échéance avant 2022Malgré cet impact pénalisant pour les investisseurs, la restructuration permettra à CGG de poursuivre ses activités à moyen terme. Elle réduira l’endettement de l’entreprise de 1,6 milliard de dollars, qui tombera alors à «seulement» 2 fois l’excédent brut d’exploitation, «sans aucune échéance de dettes avant 2022», précise la société dans son communiqué du 14 juin.
Le groupe indique
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