Une chercheuse de Celyad. (© Celyad)
L’entrée de la biotech belge au Nasdaq, en juin dernier, n’a guère profité à ses actionnaires. En six mois, le titre a cédé 32%. Entre-temps, les investisseurs américains ont perdu de leur appétit pour les start-up d’innovation médicale. L’indice Nasdaq Biotech a reculé de 25% entre mi-juillet et fin septembre. Celyad a aussi manqué d’actualité alors que le développement du C-Cure, son candidat-médicament le plus avancé, reste suspendu aux États-Unis.
Spécialisé dans la thérapie cellulaire, Celyad a mis au point avec un centre hospitalier universitaire américain (Mayo Clinic) une plateforme technologique spécialisée dans la différenciation cardiaque des cellules souches multipotentes. Le principe : produire des cellules «précardiaques» à partir de prélèvements dans la moelle osseuse des patients. Réinjectées dans le muscle cardiaque, celles-ci peuvent contribuer à sa régénération.
C-Cure fonctionne sur ce principe et s’adresse aux patients touchés par une insuffisance cardiaque ischémique, souvent à la suite d’un infarctus. La phase finale des essais cliniques est en cours en Europe. Les résultats intermédiaires sont convaincants et la concurrence a un temps de retard.
DiversificationsPour ne pas dépendre de ses seuls projets en cardiologie, Celyad s’est diversifié. En 2014, la société a débauché un dirigeant de Cellectis, Georges Rawadi, puis
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