Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Ce qui s'est passé en Biélorussie est "inacceptable"-Macron
information fournie par Reuters 25/05/2021 à 18:43

(Actualisé tout du long avec déclaration de Macron, éléments supplémentaires)

PARIS, 25 mai (Reuters) - La décision de la Biélorussie de faire atterrir de force un avion dimanche afin d'arrêter un opposant présent à bord de l'appareil est inacceptable, a déclaré mardi le président français Emmanuel Macron, soulignant que les restrictions de vols décidées en réponse étaient "extrêmement mordantes".

Minsk a contraint un avion de la compagnie Ryanair à atterrir afin de procéder à l'arrestation du journaliste dissident Roman Protassevitch, âgé de 26 ans, un incident qui a poussé les puissances occidentales à isoler la Biélorussie du trafic aérien.

Des sources diplomatiques ont rapporté que la France, l'Estonie et l'Irlande entendaient soulever cet incident lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu.

L'Elysée a fait savoir mardi qu'Emmanuel Macron souhaitait que l'opposition biélorusse soit invitée au sommet du G7 prévu le mois prochain en Grande-Bretagne si cette dernière y était favorable.

Le ministre français des Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a déclaré dans la journée sur BFMTV qu'il n'y avait plus de liaisons aériennes entre la France et la Biélorussie après que l'Union européenne a décidé de restreindre l'espace aérien de l'ancienne république soviétique.

"Je pense qu'à très court terme il n'y avait pas de réponse plus efficace face à ce qui s'est passé d'inacceptable en Biélorussie. L'enquête va être déclenchée", a déclaré Emmanuel Macron devant la presse à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.

"Les mesures de restriction des vols, en particulier de survol de l'espace européen, sont extrêmement mordantes sur le système biélorusse", a-t-il poursuivi. "Est-ce que cela sera suffisant, je ne sais pas absolument pas le dire aujourd'hui. Je pense que ça aura plus d'impact que ce qu'on a eu jusqu'à aujourd'hui parce que c'est plus dur et le caractère inacceptable de ce qui s'est passé dimanche matin le justifie".

Après sa consoeur KLM, Air France AIRF.PA a annoncé mardi matin qu'elle ne survolerait plus l'espace aérien de la Biélorussie.

"Nous demandons à nos compagnies aériennes, incluant notamment Air France, de ne pas survoler l'espace aérien biélorusse et j'ai suspendu ce (mardi) matin les autorisations de vol de Belavia, l'opérateur biélorusse", a déclaré Jean-Baptiste Djebbari.

Les deux vols qui étaient prévus mardi, l'un depuis Paris vers Minsk opéré par Air France, et l'autre de Minsk vers Paris opéré par Belavia, sont donc annulés, a-t-il indiqué.

Le ministre des Transports a qualifié le détournement de dimanche d'"intervention illicite qui constitue un acte de piraterie aérienne inacceptable" et a fait savoir que de nouvelles sanctions à l'égard de la Biélorussie pourraient être prises dans le cadre d'une réunion prévue jeudi au siège de l'Organisation de l'aviation civile internationale.

"Un des principes fondamentaux est le droit de survoler un Etat en sécurité et ce droit de survol a été avant-hier bafoué", a-t-il dit sur BFMTV.

(Hayat Gazzane, Elizabeth Pineau et Jean Terzian, édité par Blandine Hénault)

Valeurs associées

Euronext Paris -1.03%

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.