CAC40: remonte vers 7.840, détente des taux UE, avant Powell
information fournie par Cercle Finance 15/05/2025 à 17:15
Les autres indices européens hésitent maintenant entre le vert et le rouge mais avec des écarts micrométriques.
Wall Street a rouvert dans le rouge mais réduit ses pertes (-0,1% sur le Dow Jones et le S&P500... certains recommencent à croire à une 7ème hausse consécutive sur le Nasdaq qui ne perd plus que 0,5%).
Les Bourses mondiales ont désormais effacé l'intégralité des pertes qui avaient suivi le choc des annonces tarifaires du 'Liberation Day'.
A Wall Street, l'indice S&P 500 - référence des géants de fonds - est même repassé en territoire positif depuis le début de l'année. Le CAC affiche pour sa part un gain de 6% depuis le début de l'année, tandis que le DAX évolue à des niveaux records avec +18,5%.
'Sur le plan conjoncturel, l'économie américaine est probablement à un point d'inflexion mais les données d'activité et d'emploi ne traduisent pas de rupture', souligne Axel Botte, directeur de la stratégie marchés chez Ostrum AM.
Après un repli de 0,3% en rythme séquentiel en mars (chiffre confirmé par rapport à l'estimation initiale), la production industrielle des Etats-Unis est restée stable le mois suivant, d'après la Réserve fédérale.
Cette stagnation le mois dernier résulte d'évolutions contrastées par secteur : si les productions manufacturière et minière se sont tassées de 0,4% et de 0,3% respectivement, celle des utilities a grimpé de 3,3%.
Toujours selon la Réserve fédérale, le taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine s'est dégradé de 0,1 point à 77,7% en avril, un niveau inférieur de 1,9 point à sa moyenne de long terme (1972-2024).
L'activité manufacturière dans la région de Philadelphie rebondit de -26,4 en avril à -4 en mai.
Ainsi, même s'il parvient à effacer l'essentiel du repli du mois précédent, l'indice reste inférieur à zéro et témoigne donc d'une contraction de l'industrie manufacturière dans la région.
Le sous-indice portant sur les nouvelles commandes a bondi de 42 points pour atteindre 7,5, compensant presque entièrement la baisse d'avril.
Mais l'enquête témoigne en revanche d'un nouveau repli des livraisons, pour le 4e mois d'affilée : l'indice recule de 4 points, pour atteindre -13, un plus bas depuis novembre 2023.
Les entreprises signalent par ailleurs une hausse de l'emploi, avec un indice en hausse de 16 points, soit 16,5 en mai.
Enfin, les deux indices des prix ont atteint leur plus haut niveau depuis juin 2022.
L'indice des prix payés a augmenté pour le sixième mois consécutif, atteignant 59,8 tandis que l'indice des prix reçus est passé de 30,7 à 43,6.
Les grands indicateurs prospectifs de l'enquête suggèrent enfin des attentes de croissance plus généralisées pour les six prochains mois.
Message contradictoire du côté de l'indice 'Empire State' calculé par la Fed l'État de New York en mai: il se dégrade à -9,2 contre -8,1 le mois précédent.
Les nouvelles commandes et les livraisons ont augmenté, après avoir diminué le mois dernier, tandis que l'emploi s'est contracté.
Les hausses des prix des intrants ont continué de s'accélérer, tandis que celles des prix de vente ont ralenti.
La Fed de New York ajoute que les entreprises interrogées sont restées pessimistes quant aux perspectives, l'indice des conditions générales futures des affaires se maintenant légèrement en dessous de zéro.
Le Département du Travail annonce avoir enregistré 229.000 nouvelles inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis la semaine du 5 mai, stable par rapport à la semaine précédente (dont le niveau a été relevé de 228.000 à 229.000).
L'intervention de Jerome Powell, le président de la Fed, à l'occasion de la conférence du centre de recherche Thomas Laubach de Washington sera également suivie de près cet après-midi : elle survient alors que les taux à '30 ans' ont refranchi ce midi la barre symbolique des 5,000%, flirtant avec les pires niveaux de 2023... et de 2011.
En Europe, les signes de ralentissement de la croissance dans l'UE (PIB au T1 revu à la baisse de +0,4 à +0,3%) et de l'inflation (stable à 2,2%) font refluer le rendement des Bunds de -6,5Pts vers 2,630% et de -6,7Pts sur nos OAT vers 3,304%.
Les investisseurs ont également pu prendre connaissance du niveau d'inflation dans l'Hexagone. Ainsi, sur un an, l'indice des prix à la consommation (IPC) en France a augmenté de 0,8% en avril 2025, soit le même taux annuel que ceux de mars et de février, selon l'Insee qui confirme ainsi son estimation provisoire pour le mois dernier.
La baisse de prix de l'énergie (7,8%) est compensée par la hausse de ceux des services (+2,4%) et de l'alimentation (+1,2%). Les prix des produits manufacturés évoluent au même rythme qu'en mars ( 0,2%), comme ceux du tabac (+4,1%).
Toujours sur le front des statistiques, Le PIB du Royaume-Uni a augmenté de 0,7% au premier trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent, après une croissance de 0,1% au dernier trimestre 2024, selon une première estimation de l'office national de statistiques (ONS).
Si la saison des résultats arrive dorénavant à son terme, la séance est marquée par une dernière vague de publications d'entreprises européennes dont celles d'Allianz, Engie, Merck KGaA ou encore Siemens.
Outre-Atlantique, le géant américain de la grande distribution Walmart (-2,5%) dévoile ses comptes trimestriels... et ne publie pas de 'guidance' face à des perspectives trop incertaines.
Si les signaux de désescalade dans la guerre commerciale constituent aujourd'hui un soutien aux actions, le risque pourrait désormais se déplacer vers les marchés des changes et des taux longs.
La récente dégringolade du dollar, qui a ramené le billet vert dans la zone de 1,12$/E, pourrait notamment constituer un motif de préoccupation pour la Banque centrale européenne (BCE) en renchérissant les prix des biens et services des exportateurs européens, estiment les cambistes.
La pression haussière reprend par ailleurs sur les taux, avec un rendement des Treasuries qui évolue désormais au contact des 4,50%, ce qui le rapproche peu à peu de la zone à risque située entre 4,75% et 5%.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Engie publie au titre des trois premiers mois de 2025, un EBIT hors nucléaire quasi-stable (+0,5%) à 3,7 milliards d'euros (+2,1% en organique) et un EBITDA hors nucléaire en hausse de 1,3% à 4,9 milliards (+2,5% en organique).
Eurazeo affiche des actifs sous gestion (AUM) de 36,8 milliards d'euros à fin mars 2025, en hausse de 7% sur 12 mois, dont 26,7 milliards pour compte de tiers (Limited Partners et clients particuliers), en progression de 12% sur 12 mois.
Vallourec dévoile au titre de son premier trimestre 2025 un RBE (résultat brut d'exploitation) de 207 millions d'euros, en baisse de 12% en comparaison annuelle, et représentant une marge de 20,9% pour un chiffre d'affaires stable à 991 millions.
Colas, le filiale de construction routière de Bouygues, indique avoir remporté neuf contrats pluriannuels d'entretien routier régional en Finlande, pour une valeur combinée de 112 millions d'euros. Les travaux débuteront en octobre 2025 et se poursuivront jusqu'en 2030.
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