Après la chute du premier trimestre, nos conseils sur toutes les actions du CAC 40. (© G. Tronel)
L’indice phare de la Bourse de Paris a subi un décrochage historique. Paralysées par la lutte contre la pandémie, les entreprises ont été placées sous perfusion des États. Les valorisations sont aujourd’hui à la casse mais la prudence reste de mise. Nous ne recommandons d'acheter que huit actions parmi les quarante de l'indice. Vingt titres peuvent être conservés.
C’est un véritable cygne noir (événement rare à fort impact) qui a surgi, déclenchant sur son passage des enchaînements aussi inédits qu’anxiogènes.
La propagation du coronavirus, partie de Chine avant de toucher le reste de l’Asie puis l’Europe et le continent américain, est à l’origine d’un drame sanitaire (plus de 47.000 victimes recensées à ce jour), d’une paralysie de l’économie mondiale et d’une chute vertigineuse des Bourses.
Brutalité inéditeJamais les indices n’avaient connu un trou d’air aussi brutal. En moins d’un mois, du plus-haut du 19 février (6.111,4 points) au plus-bas du 16 mars (3.632,1 points), le CAC 40 a perdu 40,6%. Le krach de 2008 avait été bien plus étalé dans le temps (-58% en dix-huit mois), de même que celui de 1929.
Qu’il semble loin le temps de l’insouciance ! En début d’année, sur leur lancée de 2019 (+26,4% pour le CAC 40), les investisseurs avaient fait preuve d’une inébranlable sérénité face à la crise américano-iranienne, aux incertitudes entourant le Brexit, et même à la fermeture partielle de «l’usine du monde».
Tout a basculé sur les marchés le lundi 24 février. La multiplication des foyers d’infection hors de Chine, dans en premier temps en Corée du sud, en Iran et en Italie, a donné corps au scénario d’une pandémie mondiale (qualifiée comme telle par l’OMS le
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