
Le krach de l’hiver dernier est le plus violent jamais enregistré en un si court laps de temps. Idem pour la remontada du printemps, inédite par sa rapidité. (© Shuttestock)
Dans un contexte de crise inédite, mais aussi de soutiens publics massifs, l'indice vedette a limité ses pertes à 7,1% l'an dernier. Pour 2021, les investisseurs jouent un scénario de retour à la normale grâce aux vaccins. Vingt-quatre valeurs sont à l'achat, onze à conserver et cinq à vendre.
Sur les marchés, l’année 2020 s’est terminée comme elle avait commencé : dans un climat de relative sérénité. Entre-temps, les investisseurs auront vécu tour à tour des heures sombres, des instants de sidération et des bouffées d’espoir face aux événements inédits d’une période qui restera gravée dans tous les esprits.
Bouleversée par la pandémie de Covid-19, l’année s’est déroulée autour de trois temps forts en Bourse : l’effondrement de fin février-début mars, lorsqu'un premier confinement a petit à petit paralysé les économies de près de la moitié de la population mondiale ; la reprise en flèche du printemps, alimentée par la réponse massive des gouvernements et des banques centrales pour soutenir à bout de bras l’activité ; puis l’euphorie de novembre à l’annonce de la découverte – en un temps record – de vaccins d’une grande efficacité.
Un krach et un rebond inéditsCette année inouïe à plus d’un titre l’est par l’ampleur des mouvements de marché. Le krach de l’hiver dernier est le plus violent jamais enregistré en un si court laps de temps (-40,6% pour le CAC 40 entre le plus-haut du 19 février et le plus-bas du 16 mars). Idem pour la remontada du printemps, inédite par sa rapidité (+43,5% entre le 16 mars et le 8 juin).
Quant à la hausse mensuelle affichée en novembre (+20,1% pour le CAC 40), elle est sans précédent depuis près
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