
Qu’il paraît loin le temps où Boris Johnson et Ursula von der Leyen échangeaient une chaleureuse poignée de main et affichaient leur entente. (© AFP)
Les négociations doivent aboutir rapidement pour éviter un «no deal». Or les points de blocage restent nombreux.
Depuis 2016 et le vote en faveur du Brexit , les relations entre Londres et Bruxelles ont été rythmées par des échéances importantes moult fois repoussées – dont la date de sortie de l’Union européenne (UE), décalée à trois reprises l’an passé. Mais l’interminable feuilleton semble aujourd’hui proche de son épilogue.
Démarrée en février, la phase de transition destinée à trouver un terrain d’entente commercial s’achèvera le 31 décembre. Le temps qu’un éventuel accord soit ratifié par les parlements, les discussions doivent, en fait, aboutir dans les jours qui viennent.
«Il n’y a pas cette fois-ci d’échappatoire à la date limite du 31 décembre. S’il doit y avoir un ultime progrès, il doit intervenir d’ici la mi-octobre, date d’un sommet de l’UE», expliquent Bruno Cavalier et Fabien Bossy, économistes chez Oddo BHF.
Crise diplomatique sans ruptureLa dernière ligne droite se déroule dans un contexte de crise diplomatique. Les députés britanniques (mais pas encore la chambre des Lords) ont approuvé fin septembre le très controversé projet de loi sur le marché intérieur, qui viole certaines dispositions de l’accord de divorce signé l’an dernier.
La Commission a riposté le 1er octobre en entamant une procédure d’infraction à l’encontre du Royaume-Uni, toujours considéré comme un État membre aux yeux de la Cour de justice de
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