
Theresa May a defendu son projet d'accord malgré les attaques venant de toute part. (© Ho / AFP)
En dépit de l’accord entre Bruxelles et Londres, la route du divorce est encore longue.
C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un building de cinquante étages.
À chaque étage, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : «Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien…» Jusqu’au moment précis, inévitable, où il dira seulement : «Jusqu’ici.»
Vous remplacez l’homme par Theresa May, Premier ministre du Royaume-Uni, et le building par l’Union européenne et vous avez en résumé l’histoire du Brexit depuis le référendum du 23 juin 2016, selon la vision des partisans de la ligne dure.
Une union douanière qui peut durerCertes, après dix-sept mois de négociations, un projet d’accord (de 585 pages) sur les conditions du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne a été conclu le 13 novembre, puis validé le lendemain par le cabinet de Theresa May.
Mais ce compromis ne fait guère l’unanimité au sein du Parti conservateur dans la mesure où il maintient provisoirement tout le Royaume-Uni dans une union douanière avec l’Union européenne, et ce même s’il évite la réinstauration d’une frontière physique entre les deux Irlande avec le backstop (clause temporaire de sauvegarde pour conserver cette frontière ouverte aux biens et aux personnes).
Ce qui a provoqué aussitôt la démission de cinq membres du gouvernement, dont Dominic Raab, jusqu’alors en charge de
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