
La nomination de Boris Johnson au poste de Premier ministre fait planer le risque d'une sortie de l'UE sans accord. (© N. HALLE'N / AFP)
L’arrivée au pouvoir de Boris Johnson renforce le scénario d’un no-deal, qui plongerait l’économie britannique en récession.
Plus de trois ans après leur vote en faveur du Brexit, les Britanniques naviguent toujours à vue.
L’arrivée au 10 Downing Street de Boris Johnson, chef de file de la campagne pour le «Leave» à l’époque du référendum, change la donne sans éclaircir l’horizon.
Ultra-favori des sondages, l’ex-maire de Londres a obtenu 66% des voix des militants conservateurs face à son rival Jeremy Hunt. Personnage controversé, il a bâti sa campagne sur une promesse phare : sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) à la date butoir du 31 octobre, avec ou sans accord de divorce.
L’impossible compromisUne posture qui fait d’emblée peser une lourde pression sur les Vingt-Sept. Malgré tout, les chances paraissent minces de parvenir, en seulement trois mois, à un compromis autour d’une révision de l’accord négocié par Theresa May, et rejeté à trois reprises par le Parlement britannique.
Boris Johnson se dit en particulier hostile à la clause de sauvegarde prévoyant un maintien dans l’union douanière, afin de conserver des échanges fluides entre les deux Irlande. Or la suppression de ce backstop est une véritable ligne jaune pour les autres États membres de l’UE.
Si l’hypothèse d’un échec des négociations entre Londres et Bruxelles est la plus probable, la suite des événements, du côté de Westminster, reste très incertaine. Face à des députés
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