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Brandt: le gouvernement "ne laisse pas tomber" et veut "un nouveau projet"
information fournie par AFP 12/12/2025 à 09:25

Des palettes brûlent devant l'usine Brandt où sont rassemblés des employés, le 11 décembre 2025 à Vendôme, dans le Loir-et-Cher ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Des palettes brûlent devant l'usine Brandt où sont rassemblés des employés, le 11 décembre 2025 à Vendôme, dans le Loir-et-Cher ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin, affirme vendredi qu'il "ne laisse pas tomber" Brandt et estime qu'il est possible "d'imaginer un nouveau projet", au lendemain d'une décision de justice ordonnant la liquidation judiciaire du groupe d'électroménager.

"Je ne laisse pas tomber le sujet Brandt", a déclaré le ministre, soulignant qu'"il y a un site industriel qui est présent, il y a des savoirs-faire qui sont présents et donc la capacité d'imaginer un nouveau projet industriel sur ce site", vendredi sur TF1 .

Le tribunal des activités économiques de Nanterre a prononcé jeudi la liquidation judiciaire du groupe centenaire d'électroménager Brandt, qui employait quelque 700 personnes, notamment près d'Orléans, où se trouve le principal site industriel du groupe, avec 350 salariés.

La justice a ainsi rejeté un projet de Scop (société coopérative et participative), soutenu par le groupe Revive, qui devait permettre de sauver au moins 370 emplois.

"D'ici la fin de l'année, on va se revoir avec les acteurs locaux pour essayer de rebâtir un projet. Un autre projet peut-être, un projet sérieux, tout aussi sérieux que celui-ci, avec plus d'investisseurs privés sans doute aussi", a ajouté M. Martin.

Il n'a cependant pas écarté, dans un premier temps, l'échéance du plan social: "on accompagnera les salariés pour faire en sorte que ce plan social soit bien construit", a-t-il assuré, ajoutant compter sur les entreprises "dynamiques" du bassin d'emploi d'Orléans, pour permettre à des salariés de Brandt de retrouver un emploi.

A l'annonce de la décision du tribunal, jeudi, le ministre de l'Economie et des Finances, Roland Lescure, et Sébastien Martin, ont rappelé que l'Etat et les collectivités avaient mobilisé une vingtaine de millions d'euros, et déploré que "les autres acteurs indispensables" n'aient "pas souhaité se positionner pour sauver Brandt", désignant, sans les nommer, les banques.

Une chaîne de montage de fours d'une usine Brandt, après l'annonce de la liquidation immédiate du groupe à Vendôme, le 11 décembre 2025 dans le Loir-et-Cher ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Une chaîne de montage de fours d'une usine Brandt, après l'annonce de la liquidation immédiate du groupe à Vendôme, le 11 décembre 2025 dans le Loir-et-Cher ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

"Il y a eu peu de partenaires bancaires, c'est vrai", a déclaré vendredi Sébastien Martin, qui aurait souhaité que, "face à l'urgence de la situation, on se dise que les procédures habituelles, on pouvait faire un peu mieux, un peu plus vite".

"Je suis prudent, mais il reste encore une possibilité après la liquidation judiciaire", a renchéri Serge Papin, ministre des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat, dans le même temps vendredi, sur Europe 1.

"Les banques qui font défaut actuellement, (...) en voyant le sérieux et la robustesse d'un projet alternatif pourraient peut-être s'engager", a-t-il ajouté.

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3 commentaires

  • 10:40

    Ex professionnel de la Banque , je peux écrire que les tribunaux de Commerce sont des "abattoirs " d'entreprises .Des professionnels issus du 19 iéme siècle (à ce titre lire César birotteau roman de Balzac qui décrit le fonctionnement du tribunal qui ressemble aux pratiques actuelles ) .


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