
Les conséquences de la «stagflation» des années 1970 furent terribles. (© Adobestock)
Les stratèges de Deutsche Bank Research rappellent dans une récente étude les méfaits d'une hausse trop rapide des prix sur la conjoncture et sur les marchés financiers.
Henry Allen et Jim Reid chez Deutsche Bank Research se sont plongés dans le passé pour observer la réaction des marchés à la «stagflation» des années 1970 (stagnation économique et inflation élevée).
En termes réels (hors inflation), la période s'est révélée «terrible» pour les actions et les obligations dans la plupart des pays.
Ainsi, le S&P 500 a enregistré durant la décennie 70 une performance réelle (hors inflation) négative de 1% par an (+6% en nominal), contre une performance réelle annualisée positive de 8,9% entre le 1er janvier 1980 et la fin décembre 2021.
Les actions françaises ont baissé de 2% par an en termes réels (+7% en nominal), les actions allemandes ont reculé de 3% par an en réel (+2% en nominal) et les actions italiennes ont chuté de 14% par an en réel (-3% en nominal).
Parmi les rares Bourses dont la performance annualisée ajustée de l'inflation est ressortie positive, on retrouve le Canada (+3% par an), le Japon (+3%) et la Norvège (+5%).
La performance réelle du T-Note à dix ans américain a elle aussi été négative de 1% par an pendant la décennie 70. Pourtant, le rendement nominal de 7,5% à cette époque était bien supérieur à ce qu'il est aujourd'hui (3,4%).
Des facteurs structurels qui favorisent la hausse des prixEn 2022, plusieurs facteurs alimentent l'inflation: le niveau de dette élevé, les contraintes
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