
Sous 73 dollars, le cours du Brent est retombé à son niveau d'août dernier. (© DR)
Le phénomène peut sembler paradoxal.
Le cours du pétrole a bondi en septembre, dopé par les inquiétudes des investisseurs à l’approche de l’entrée en vigueur des sanctions américaines contre l’Iran, prévue le 5 novembre. Et, quelques jours avant cette date fatidique, le prix du Brent chute brutalement.
En moins d’une semaine il a abandonné 6%, portant son repli à 15% en un mois. Les 85 dollars, plus haut de quatre ans dépassé le 3 octobre dernier, paraissent déjà loin.
Fortes hausses de productionPlusieurs éléments expliquent ce retournement. Malgré les pertes iraniennes, la production de l’OPEP (organisation des pays exportateurs de pétrole) a atteint un niveau plus vu depuis 2016. En octobre elle aurait grimpé de 390.000 barils par jour, à 33,31 millions de barils, selon une enquête de Reuters publiée mercredi dernier.
Le lendemain, l’annonce de la production américaine de brut pour le mois d’août a également surpris les investisseurs. Selon les chiffres de l’Agence américaine de l’énergie (EIA), elle a bondi de 400.000 barils par jour en un mois pour atteindre 11,3 millions de barils.
Un record historique qui permet aux États-Unis, selon l’EIA, de devenir le premier producteur de pétrole brut du monde devant la Russie dont «la production estimée pour le mois d’août par le ministère de l’Énergie russe ressort à 11,2 millions
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