La crise sanitaire a fait naître un nouveau moyen de communication entre les entreprises et leurs actionnaires individuels. (© DR)
La crise sanitaire a renforcé l'intérêt des votes électroniques lors des assemblées générales d'actionnaires. Aujourd'hui, la norme est «Votaccess» mais des solutions basées sur la blockchain pourrait émerger. Un test a déjà été réalisé par Atos cette année.
Pour aider les entreprises à faire face aux difficultés occasionnées par la crise sanitaire du coronavirus, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour faciliter la tenue des assemblées générales à huis clos ou à distance, ainsi que l’arrêté et le contrôle des comptes sociaux.
En juin, comme de très nombreuses autres assemblées générales, celle d’ Atos s’est donc réunie à huis clos et de manière digitale en raison des contraintes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19.
Les salariés actionnaires d'Atos participent aux testsMais, faisant de la contrainte, une opportunité, l’entreprise spécialisée dans la transformation digitale et les technologies en a profité pour tester une plateforme de vote développée en interne : Atos Vote.
Cet outil utilisant la technologie de la blockchain est disponible sur les smartphones Android et iOS. Il a été mis à disposition des salariés actionnaires d’Atos, qui ont été invités à voter avant l’assemblée générale dans le cadre de cette expérience pilote. Atos procédera à de nouveaux tests en partenariat avec d’importants acteurs de la place dans le cadre de prochains événements.
Votaccess adoptéDe quoi en faire un sérieux concurrent à Votaccess, le système lancé en 2012 par l’Association française des professionnels des titres, qui compte parmi ses membres de nombreux intermédiaires
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