
Peugeot, Faurecia et Michelin sont les trois valeurs favorites de Bryan Garnier dans l'automobile européenne. (© Automania)
Comme une trainée de poudre. En s’effondrant de 13,2% le 22 août dernier à la Bourse de Francfort après avoir émis un sévère avertissement sur ses résultats 2018, l’équipementier allemand Continental plongeait tout le secteur automobile dans la torpeur.
À la Bourse de Paris, tant les constructeurs Renault et Peugeot que les équipementiers Valeo , Michelin , Faurecia ou Plastic Omnium ont subi des dégagements. La baisse de leur cours de Bourse s’est étalée entre 0,24% pour Renault (relativement épargné) et 4,86% (pour Michelin).
Comme le rappellent les analystes de Bryan Garnier, cette mauvaise nouvelle venue d’Allemagne s’ajoute à un contexte déjà anxiogène pour ce compartiment de la cote.
Vents contrairesLe secteur automobile subit, en effet, de plein fouet les répercussions de la guerre commerciale. La fixation de droits de douane aux frontières américaine et chinoise sur les véhicules importés a déjà été prise en compte par les constructeurs américains ( Ford , Tesla et General Motors ) et allemands spécialistes du haut de gamme ( Audi , Mercedes et BMW ). Ces derniers ont été contraints de répercuter ces changements sur leurs tarifs. Autrement dit : faire un choix
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