Onde de choc sur les marchés après la publication d’un indicateur américain négatif. En deux séances, les 1er et 2 octobre, la cote parisienne a perdu 4,5%. Les prémices d'un effondrement boursier ?
Alors que le commerce international envoie depuis plusieurs trimestres des signaux de ralentissement, les opérateurs de marché ont été surpris par les mauvais résultats de l’enquête ISM du secteur manufacturier américain.
À croire qu’ils avaient la tête ailleurs, faisant fi du contexte défavorable marqué essentiellement par le conflit commercial entre la Chine et les États-Unis. Preuve de cette myopie, l’indice S&P 500 a grimpé d’environ 20% depuis le début de l’année et sa valorisation s’élève déjà à plus de 18 fois l’anticipation de bénéfice net par action.
Signal d'alarmeEn tombant à 47,8 en septembre, au plus bas depuis dix ans, l’indice PMI de l’enquête ISM menée auprès des directeurs d’achat a donc raisonné en salles de marché à la manière d’un signal d’alarme, annonçant une contraction de l’activité industrielle des États-Unis.
En cause, la baisse des commandes étrangères. Cette mauvaise nouvelle, pourtant prévisible, a provoqué une vive réaction : le CAC 40 a perdu 1,41% le 1er octobre puis 3,12% ce mercredi 2 octobre.
«Il y a longtemps que la publication d’un indicateur économique n’avait pas induit un mouvement aussi violent sur les marchés», observent Christian Parisot et Jean-Louis Mourier chez Aurel BGC, avant de souligner le rôle joué par la hausse des taxes douanières et les mesures de rétorsion de la Chine dans
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