Societé Générale n'a pas les faveurs de Berenberg. (© DR)
Le courtier allemand Berenberg conseille de vendre deux des trois grandes banques françaises en raison d’un levier financier jugé trop élevé. Mais UBS est à l'inverse acheteur de BNP Paribas, Société Générale et Natixis pour accompagner la restructuration attendue.
Andrew Lowe et Eleni Papoula chez Berenberg ont publié une note négative sur les banques françaises. Les deux analystes évoquent un levier financier excessif qui devrait les contraindre à réduire la taille de leur bilan.
Pour étayer leur argumentaire, ils insistent sur une contrainte réglementaire du Comité de Bâle, obligeant les établissements à publier quotidiennement leur levier de crédit (rapport entre les dépôts et les crédits). Cela pour éviter les «habillages de bilan» (window dressing) habituellement pratiqués par les banques, qui diminuent la visibilité sur leur réelle exposition.
Cette mesure applicable à l’horizon 2022, impliquant des coûts supplémentaires, devrait contraindre les banques françaises à réduire leur levier financier de 0,5 point de pourcentage, conduisant à un recul d’activité.
Selon les calculs de Berenberg, le levier de la Société Générale diminuerait de 0,4 point à 3,8%, celui du Crédit Agricole de 0,55 point à 4,5% et celui de BNP Paribas de 0,12 point à 4,4%.
Les suisses en soutienSociété Générale est la banque la moins appréciée du secteur par Berenberg, qui conseille de «vendre» le titre, avec un objectif de cours à 20 euros. Crédit Agricole est aussi recommandé à «vendre» en visant 8,60 euros. BNP Paribas est conseillé à conserver, avec un
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