
La revue professionnelle du cinéma Variety prête à l’américain Netflix l’intention de racheter Europacorp, la société de production de Luc Besson. (© Netflix / Europacorp / V. Maximov - AFP)
À 12h30 heures, le 1er février, la valeur affichait une envolée de 70% à 2,72 euros, dans un marché de 2,3 millions de titres échangés, soit à peu près 10 fois le volume de transactions de la veille. En un an, le cours d’ Europacorp perd encore 25%.
Variety croit savoir que la plateforme de diffusion vidéo Netflix serait entrée en négociations pour racheter Europacorp. La publication avait évoqué, la semaine dernière, une éventuelle prise de participation (non majoritaire) au capital du studio de cinéma français du producteur Tarak Ben Ammar, président de Quinta Communication.
D’autres prétendants seraient sur les rangs, le distributeur Lionsgate, des studios américains (Warner, Sony) et des groupes français de l’audiovisuel ( Vivendi , TF1 ).
Situation financière difficileCette envolée du titre est à rapporter au contexte, c’est-à-dire la situation financière délicate d’Europacorp, qu’a aggravé le demi-échec commercial du film de science-fiction «Valerian et la Cité des mille planètes».
L’entrée d’un nouvel actionnaire – aux côtés de Luc Besson (31,5%) et de China’s Fundamental Films (27,9%) – se ferait par le biais d’une augmentation de capital destinée à desserrer l’étau d’une dette financière nette de 227 millions d’euros, à comparer à une valeur du catalogue de films estimée à 141 millions
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer