
La voiture de demain sera conçue par Sony ou Apple, autonome grâce aux radars de Valeo, connectée au système d'exploitation d'Amazon, et louée aux particuliers par une filiale de la Société Générale ou du Crédit Agricole. (© Shutterstock)
Banques, jeunes pousses et géants de la Tech veulent se faire une place dans les «nouvelles mobilités». Les constructeurs cherchent la riposte. Voici comment profiter de ces tendances en Bourse.
Les analystes et investisseurs qui s’intéressent au secteur parlent d’un «carré d’as» de ruptures (ACES, en anglais) pour illustrer la série de chocs qui frappent l’automobile.
Autonome (A), connectée (C), électrique (E) ou servicielle (S), comme la mobilité partagée, l’automobile du XXIe siècle quitte le seul champ industriel pour embrasser un terrain de jeu bien plus large, celui des services.
Pour l’heure, l’électrification fait figure de rupture la plus avancée. La batterie concentre, selon les experts, la moitié de la valeur des nouveaux véhicules. Ce poids va se réduire avec l’innovation et les effets d’échelle. Mais demain, avec les voitures connectées, où se situera la valeur ajoutée ? Dans les performances de vitesse, la ligne, l'esthétique ? De moins en moins. Dans l’autonomie ? Insuffisant.
Dans une étude de 2021, le BCG estimait que la taille du marché automobile mondial progresserait de 56% entre 2019 et 2035, pour atteindre 11.151 milliards d’euros à cette échéance. Un bond de 5.000 milliards, alimenté par l’électrique, la multiplication des nouveaux services (connectivité, chargement, etc.) ou la «mobilité en tant que service».
L’aube de nouveaux servicesLes investisseurs ne s’y sont pas trompés en propulsant, non sans excès, l'action Tesla à des sommets boursiers. La société, qui célébrera en 2023 ses vingt ans d’existence,
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