
La hausse du rendement de la dette publique allemande devrait favoriser les valeurs bancaires. (© Montage Le Revenu)
Le stratège de Credit Suisse, Andrew Garthwaite, a identifié des anomalies de marché qui devraient se corriger dans le temps et qui permettent de prendre des positions dès maintenant.
Les Bourses européennes ne devraient pas être en retardQuand le rendement de la dette publique allemande progresse, les actions européennes enregistrent une performance en dollars supérieure à celle des autres marchés, dans 80% des cas. Mais cette corrélation est cassée, les actions européennes accumulant du retard sur les Bourses mondiales.
Cela s’explique par la contre-performance des banques, liée à l’Italie, leur exposition sur les pays émergents et la disruption qui touche le secteur. En outre, le poids des banques européennes a sensiblement diminué, à 10% de la capitalisation boursière, et leur corrélation avec le reste du marché est devenue beaucoup plus faible.
Surtout, les Bourses européennes sont largement pénalisées par la faible proportion de valeurs technologiques. Ainsi, dans 70% des cas, les actions américaines se comportent mieux quand les valeurs de technologie sont à la fête. Et la décote des Bourses européennes sur les Bourses américaines, en calculant le PER ajusté du poids des différents secteurs, est limitée à 5%.
Conclusion d’Andrew Garthwaite : les banques européennes peuvent être privilégiées, en raison de leur faible valorisation et pour accompagner
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