Wall Street a quasiment effacé ses pertes du printemps dues à la crise sanitaire. (© Adobestock)
Alors que les marchés américains ont fortement rebondi, l’incertitude grandit aux États-Unis à l’approche des élections. Un contexte qui pourrait profiter aux actions européennes.
On y est ! Le S&P 500 est passé en territoire positif cette semaine en affichant le 20 juillet à la clôture de Wall Street un gain de 0,65% depuis le début de l’année. Mais aura-t-il encore suffisamment de ressources pour aller plus haut ?
Depuis le creux du 23 mars, l’indice des grandes valeurs américaines s’est déjà offert un rebond de 50% environ, portant sa valorisation à 26 fois l’anticipation de bénéfice net à fin 2020. C’est loin d’être bon marché.
En effet, même si davantage d’observateurs adoptent un biais plus positif, il n’en reste pas moins vrai que le baromètre des anticipations de profits indique une baisse moyenne de 22% pour cette année.
Certes, il est de notoriété publique que les investisseurs ont toujours un temps d’avance sur les analystes. Mais quand même, il faut bien reconnaître que le calendrier de sortie de crise reste très incertain.
Le scénario d’une reprise économique en V, pouvant justifier le rally boursier du printemps, a désormais du plomb dans l’aile. Aux États-Unis, l’activité marque le pas et la trajectoire de reprise semble plus chaotique que prévu en raison de la progression de la pandémie vers les grands États du Sud.
Des perspectives scrutéesDans ce contexte, les analystes sont restés l’arme au pied, comme le montre la stabilité des anticipations de profits depuis la fin du mois de mai. La
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