
Stéphane Furet et Louis Bert, directeurs généraux délégués chez Dorval AM. (© DR)
La société de gestion anticipe cette année un rattrapage de valorisation des entreprises de taille plus modeste sur les plus grandes valeurs. Elle est investie sur des titres comme Worldline, Séché Environnement, Mediawan.
L’équipe de gestion de Dorval Asset Management, dirigée par Stéphane Furet et Louis Bert, a tenu le 7 janvier dernier sa conférence de rentrée pour présenter ses anticipations de marché en 2020.
Selon François-Xavier Chauchat, membre du comité d’investissement, l’économie mondiale devrait connaitre une embellie à court terme. Le ralentissement industriel semble derrière nous et le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine marque une pause.
En zone euro, la solidité des activités de services a soutenu la demande et la consommation n’a pas faibli. Aux États-Unis, la baisse des taux d’intérêt a relancé l’immobilier et permis d’éviter la récession.
L’économiste rappelle que le PER médian des entreprises du MSCI World est resté autour de son niveau historique depuis vingt-cinq ans, proche de 14, alors que la moyenne des taux à dix ans de l’Allemagne et des États-Unis est passée de 7,5% à moins de 1%. L’action cotée est l’actif le moins cher, comparé aux obligations, à l’immobilier, au non coté, etc.
Rattrapage des valeurs décotéesMais l’écart s’est creusé dans le monde depuis dix ans entre la valorisation des sociétés dites de croissance, avec un PER estimé à 23 au plus haut depuis 2002, et les valeurs décotées dites «value», dont le PER est tombé de 15 à 11 entre janvier 2018 et août 2019 avant de remonter à
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