(AOF) - Bonduelle annonce un projet de cession de son activité de salade en sachet en France et en Allemagne. Depuis une dizaine d'années, le groupe fait face à une baisse structurelle de la consommation de salade en France et en Allemagne aggravée par le contexte inflationniste, et à la concurrence accrue des marques de distributeurs. Il affiche une dégradation continue des résultats de l'activité de la salade fraîche en sachet dans ces pays.
Le Groupe Bonduelle annonce aux salariés de l'entreprise et à leurs représentants plusieurs projets visant à protéger la pérennité de l'entreprise.
L'entreprise mise sur un redimensionnement de Bonduelle Frais France avec un projet d'allègement des structures siège et de cessation d'activité avec recherche de repreneur sur le site de Saint Mihiel.
Elle prévoit une négociation exclusive avec Les Crudettes, Société du Groupe LSDH pour la reprise de son activité de salade en sachet en France et une négociation exclusive avec Taylor Farms pour la reprise de son activité de salade en sachet en Allemagne.
Ces projets sont nécessaires pour préserver les emplois au sein des usines du groupe Bonduelle en France et en Europe et ne prennent pas en compte es entités nord-américaines et italiennes.
Si les projets de cession venaient à se confirmer, le Groupe Bonduelle est confiant dans la capacité du groupe LSDH et de Taylor Farms à redresser l'activité dans leurs zones géographiques respectives.
D'autre part, le groupe procède actuellement à une revue de la valeur des actifs de l'activité de salades en Amérique du Nord dont l'éventuel impact serait enregistré dans les comptes consolidés au 30 juin 2024.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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