
Le titre du groupe agro-alimentaire perd 18% sur un an. (© Bonduelle / capture d'écran)
Les dirigeants de Bonduelle ont abaissé leur objectif de profitabilité pour l’ensemble de l’exercice 2021-2022. Mais cette projection ne tient pas encore compte des conséquences du conflit ukrainien. Que faire de l’action ?
L’action du spécialiste des légumes transformés (conserves, surgelés et frais) a encore cédé du terrain en Bourse après la publication d’un résultat net semestriel en baisse de 24,8%, à 24 millions d’euros.
En panne de croissance, le groupe a vu son chiffre d’affaires reculer de 0,4% à données comparables. Bonduelle reste pénalisé par ses difficultés en Amérique du Nord où les dirigeants ont choisi de couper les contrats les moins rentables dans l’activité frais, entraînant ainsi une réduction des volumes. Jusqu’à présent, cette stratégie, qui devrait aboutir au second semestre à un redressement des profits sur ce segment de marché, pèse encore sur la rentabilité du groupe malgré les performances opérationnelles observées en Europe et en Russie.
La marge opérationnelle courante s’est ainsi repliée à 3,2%, en retrait de 68 points de base par rapport à fin décembre 2020. Au bilan, l’endettement net s’élève à 910 millions d’euros en augmentation d’environ 100 millions en raison de la progression du besoin en fonds de roulement.
5% des ventes en Russie et dans les pays périphériquesMis en difficulté par son activité de produits frais en Amérique du Nord, Bonduelle va devoir en plus gérer le problème très sensible des sanctions internationales imposées à la Russie. Le groupe français y compte 900 collaborateurs répartis sur trois sites de
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