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BNP Paribas : la BCE exige un ratio CET1 d'au moins 10,02%
information fournie par AOF 04/12/2023 à 09:38

(AOF) - La Banque centrale européenne exigera à partir du 1 janvier prochain que le ratio Common Equity Tier 1 (CET1) de BNP Paribas s’élève à au moins 10,02% (hors Pillar 2 guidance). Elle inclut 1,50% au titre du G-SIB buffer (coussin applicable aux établissements d'importance systémique mondiale), 2,50% au titre du Conservation buffer, 1,11% au titre du Pillar 2 requirement1 et 0,41% de coussin contra-cyclique.

L'exigence de Tier 1 capital est de 11,81%, dont 1,40% au titre du Pillar 2 requirement. L'exigence de Total capital est de 14,18%, dont 1,77% au titre du Pillar 2 requirement.

La banque souligne qu'elle se situe largement au-dessus des exigences réglementaires, avec au 30 septembre 2023 un ratio CET1 de 13,44%, un ratio Tier 1 de 15,55%3 et un ratio Total Capital de 17,80%. L'objectif de ratio CET1 du groupe à l'horizon 2025 est de 12%.

L'exigence de ratio de levier que le groupe doit respecter sur base consolidée à partir du 1er janvier 2024 est de 3,85% (hors Pillar 2 guidance. BNP Paribas se situe largement au-dessus des exigences réglementaires, avec au 30 septembre 2023 un ratio de levier de 4,49%. L'objectif de ratio de levier du groupe à l'horizon 2025 est de 4,3%.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Banque 7ème mondiale née en 1822 et renforcée en 1999 par la fusion avec Paribas ;

- Produit net bancaire de 50,4 Md€ réalisé par les services financiers internationaux (34 %) , les réseaux bancaires (35 %) et la banque d’investissement (31 %) ;

- Engagements à plus de 80 % dans des pays « riches » : France pour 32 %, Belgique & Luxembourg pour 16 %, Italie pour 9 %, autres pays européens pour 19 %, Amérique du nord pour 13 %, Asie-Pacifique pour 6 % ;

- Modèle d'affaires fondé sur la diversification dans les implantations et métiers, les synergies et la coopération entre les métiers, sur l'innovation opérationnelle et pour les clients ;

- Capital détenu par l'Etat belge (7,7 %), le grand duché de Luxembourg (1 %) et les salariés (4,4 %), avec un conseil d’administration de 13 membres présidé par Jean Lamierre, Jean-Laurent Bonnafé étant directeur général ;

- Solidité financière avec, à fin septembre 2022, un CET 1 de 12,3 %, un ratio de levier de 4,4 % et des liquidités de 461 Md€.

Enjeux

- Plan GTS 2025 de croissance, technologie et durabilité aux ambitions rehaussées :

- 9 % de croissance annuelle du résultat et de 12 % du BNPA,

- 2,3 Md€ d’économies de coûts cumulées,

- 12 % de rendement des fonds propres, croissance annuelle de 3,5 % du PNB, taux de distribution de 60 % dont 50 % au moins en dividende ;

-Stratégie d’innovation la mieux notée du secteur et focalisée sur la digitalisation :

- en interne : appui aux intrapreneurs (Lux Future Lab, People'sLab4Good, Bivwak),

- dans l’offre aux clients : 4,4 millions de clients « digitaux », leader en France dans les fonctionnalités digitales, plateformes leaders mondiaux dans les emprunts d’Etat, le forex ou les swaps et dans les cinq 1ers européens des néo-banques avec Hello Bank !,

- partenariats avec Plug and Pay pour l’accélération des start-up ;

- Stratégie environnementale ambitionnant de devenir 1er mondial de la finance durable (2ème mondial dans les obligations vertes et 1er en Europe, 1er européen des financeurs de projets d’énergies renouvelables) et visant la neutralité carbone en 2050,

- d’ici 2025, 350 Md€ mobilisés dans les crédits et émissions obligataires durables et 300 Md€ d’investissements durables ;

- accélération du financement de la production des énergies à bas carbone (supérieur de 20 % en 2021 à celui des énergies fossiles) et une réduction du financement de la production des énergies fossiles à horizon 2030,

- financement à hauteur de 4 Md€ de la biodiversité ;

- Potentiel de croissance : 2 Md€ de PNB annuels supplémentaires via acquisitions et partenariats dans les technologies et modèles innovants, soutenus par les 7 Md€ tirés de la cession de West Bank.

Défis

- Evolution de l’actif net comptable, à comparer au cours de Bourse ;

- Suppression d’emplois en France dans le crédit à la consommation, handicapé par la hausse des taux d’intérêt ;

-Après une hausse de 7,5 % du résultat net à près de 10 Md€, confiance pour l’exercice en cours ;

- Dividende 2022 de 3,9 € et rachat d’actions, d’abord d’un montant de 962 M€ puis de plus de 4 Md$ dans le cadre du programme décidé après la cession de la filiale américaine Bank of West.

En savoir plus sur le secteur Finance / Banque

En dépit des turbulences, les fintech gardent le cap

D'après le BCG, mi-2021, l'ensemble des fintech cotées dans le monde étaient valorisées en moyenne vingt fois leurs revenus, soit une valorisation d'environ 1.300 milliards de dollars. Ce chiffre avait été multiplié par plus de quatre en trois ans. Fin 2022, ce multiple était divisé par cinq, avec des valorisations moyennes limitées à quatre fois les revenus. Néanmoins, le BCG considère que le secteur devrait enregistrer un bond de sa croissance d'ici à 2030, avec une multiplication par six des revenus pour les fintech. Après les paiements, le développement devrait surtout provenir des fintech bancaires, avec l'essor services clé en mains pour les entreprises et les professionnels (" banking-as-a-service ").

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