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BNP, Crédit Agricole, Natixis, Société Générale : qu'attendre des résultats des banques
information fournie par Le Revenu 05/02/2019 à 17:57

Les quatre banques françaises cotées vont publier leurs comptes annuels dans les prochains jours. (© BNP Paribas / Crédit Agricole / Natixis / Société Générale)

Les quatre banques françaises cotées vont publier leurs comptes annuels dans les prochains jours. (© BNP Paribas / Crédit Agricole / Natixis / Société Générale)

BNP Paribas ouvre demain mercredi la séquence des résultats annuels 2018 des banques françaises cotées. Après un quatrième trimestre attendu sans relief, les doutes ne cessent de monter sur la capacité des banques tricolores de redorer leur blason en Bourse.

La pression monte pour les banques françaises .

BNP Paribas ouvre demain le bal des résultats annuels 2018. Société Générale suivra jeudi 7 février. Natixis et Crédit Agricole sont attendues les 12 et 14 février. Des rendez-vous cruciaux car, en Bourse , l’heure est à l’urgence. Sur un an, les quatre banques cotées perdent de 36% - pour Crédit Agricole, la plus performante… - à 44 % - pour Société Générale, lanterne rouge.

La contreperformance boursière des banques hexagonales est d’autant plus nette que sur la même période d’un an, le secteur bancaire européen, représenté par le Stoxx 600 Banques, n’a perdu que… 25%.

Depuis le début 2019, ce n’est guère mieux. Si le compartiment européen reprend près de 3,5%, la sous-performance domine pour BNP Paribas et Crédit Agricole, avec des gains limités de 1,6% et 2,5%. Seule Natixis s’en tire mieux avec une hausse de plus de 6%. En revanche, Société Générale sombre de 7%.

Un modèle solide, mais sans croissance…

Aux explications classiques de la disgrâce – absence de dynamique de revenus dans la banque de détail, difficulté chronique à réduire les coûts, incertitudes sur l’impact du Brexit – s’ajoutent depuis quelques semaines une décote «France» sous l’effet de la crise des «gilets jaunes» et des déceptions en série – pour BNP Paribas, Natixis et Société Générale – sur les activités de marché.

Au point qu’un nombre croissant d’investisseurs craignent une relégation des leaders français en seconde division face à la concurrence des banques américaines.

Certains se mettent même à douter des vertus du modèle de banque universelle. Les banques généralistes françaises – diversifiées en termes de métiers comme de géographies - peinent à améliorer leurs résultats et, par ricochet, à générer suffisamment de capital pour améliorer leur solvabilité. Or, la BCE veille et réclame des bilans toujours plus solides.

Le choix de Société Générale de renouer avec l’option du dividende en actions afin d’augmenter discrètement son capital en dit long sur la délicate équation financière.

Un faible quatrième trimestre

À l’exception de Crédit Agricole, les trois autres banques françaises devraient afficher des résultats en repli au quatrième trimestre.

BNP Paribas . Mercredi matin, avant l’ouverture des marchés, la banque de la rue d’Antin devrait dévoiler, selon le consensus des analystes Factset, un résultat net de 1,4 milliard d'euros, en baisse de près de 10% sur les trois derniers mois de 2018.

À la clé, un bénéfice net annuel de 7,4 milliards d’euros.

Société Générale . Pour la banque de la Défense, l’avertissement sur résultat lancé mi-janvier a lourdement pesé. Le consensus table sur un profit net trimestriel en recul de 16% à 549 millions d’euros.

Natixis . L’avertissement sur résultat lancé par la filiale de BPCE fin 2018 en raison d’un problème de couverture de produits dérivés devrait amputer de moitié le résultat net du trimestre, désormais prévu à 220 millions d’euros.

Le résultat net annuel devrait s’établir à 1,54 milliard, en recul de 7,8%.

Crédit Agricole . À contre-courant de ses rivales françaises, la banque verte devrait tirer son épingle du jeu, avec un résultat net trimestriel multiplié par trois à 773 millions d'euros.

Fin 2017, Crédit Agricole SA avait été lourdement touché par une surcharge fiscale de 336 millions décidée par Bercy afin de compenser la remise en cause de la fiscalité des dividendes.

Pour l’ensemble de l’exercice, le cap des 4 milliards d’euros serait franchi, à 4,02 milliards, soit une hausse de 10%.

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1 commentaire

  • 09 mars 18:43

    Avec la BCE qui tue le marché obligataire en accordant des prêts illimités aux banques à taux ZERO, je ne vois vraiment pas le risque d'entrer sur ces valeurs.


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