((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto)) par Ernest Scheyder
BMW BMWG.DE et Yamaha Motor
7272.T ont investi dans la start-up américaine Phoenix Tailings, spécialisée dans le traitement des terres rares. Il s'agit de la dernière initiative en date des fabricants pour stimuler la production de ces métaux stratégiques en dehors de la Chine .
Les terres rares sont un groupe de 17 métaux utilisés pour fabriquer des aimants qui transforment l'énergie en mouvement pour les véhicules électriques, les téléphones portables et d'autres appareils électroniques.
La norme actuelle pour raffiner ces minéraux, connue sous le nom d'extraction par solvant, est un processus coûteux et sale qui est progressivement devenu impopulaire aux États-Unis après sa mise au point dans les années 1950, mais que les rivaux chinois ont passé les 30 dernières années à maîtriser.
Ces derniers mois, Pékin a pris des mesures pour limiter les exportations, ce qui a provoqué une ruée vers les technologies de remplacement dans tout l'Occident . Phoenix affirme que son procédé peut produire des terres rares à partir de minerais ou d'équipements recyclés avec peu ou pas d'émissions.
BMW et les divisions d'investissement en capital-risque de Yamaha font partie des nombreux investisseurs - y compris les fonds de capital-risque Envisioning Partners, MPower et Escape Velocity - dans le tour de financement de série B de Phoenix, d'un montant de 43 millions de dollars, qui a été clôturé le 20 décembre, a déclaré Nick Myers, directeur général de Phoenix, lors d'une interview accordée à Reuters.
Phoenix a refusé de divulguer le montant du financement de chaque investisseur.
L'entreprise utilisera ces fonds pour construire une usine de 13 millions de dollars à Exeter, dans le New Hampshire, qui pourra produire 200 tonnes métriques de terres rares par an et devrait ouvrir d'ici juin 2025, a déclaré M. Myers.
Le reste du financement sera utilisé pour la recherche, l'ingénierie et le développement commercial.
La société basée dans le Massachusetts, qui emploie 33 personnes, affirme avoir signé des contrats d'approvisionnement d'une valeur de plus de 100 millions de dollars, bien qu'elle ait refusé de préciser avec qui. Si l'installation d'Exeter est un succès, Phoenix prévoit de construire des installations de traitement plus importantes ailleurs aux États-Unis.
Cela pourrait aider l'entreprise à atteindre son objectif d'entrer en bourse d'ici trois à cinq ans, a déclaré M. Myers.
MP Materials MP.N et Lynas Rare Earths LYC.AX sont deux des plus grands producteurs et transformateurs de terres rares non chinoises, bien qu'ils aient tous deux connu des difficultés en raison de la concurrence chinoise.
M. Myers estime que Phoenix peut réussir parce qu'elle n'exploite pas de mine. L'entreprise sollicite des prêts et des subventions du gouvernement américain.
M. Myers a ajouté qu'il pensait que Donald Trump, qui deviendra président des États-Unis le 20 janvier , serait "très favorable à la délocalisation de l'industrie manufacturière" et aux entreprises de minéraux essentiels.
Phoenix a clôturé un cycle de financement de série A de 10 millions de dollars en août 2021.
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