
DBV Technologies pèse 1,4 milliard d'euros en Bourse. (© DBV Technologies)
L’allergologie est longtemps restée à l’écart des grands mouvements d’innovation. Les succès commerciaux du domaine (Nasacort, Zyrtec) sont des traitements symptomatiques, tandis que l’immunisation relève de préparations ad hoc (APSI), parfois «cuisinées» par les allergologues eux-mêmes.
Asit en embuscadeDans le domaine des allergies respiratoires (pollen de graminées, acariens, etc.), Stallergenes et sa concurrente danoise ALK Abello ont initié la révolution des immunothérapies spécifiques, dès les années 2000 : des traitements standards destinés à désensibiliser les patients. Mais, des années après leur lancement, le décollage commercial de leurs produits, respectivement l’Oralair et le Grazax, se fait toujours attendre.
Plus récemment, les biotechs britanniques Allergy et Circassia ont connu retards et échecs, en essais cliniques, avec des projets d’immunothérapies synthétiques à base de peptides. Asit, une petite biotech belge, espère profiter des déboires de ses concurrents. Ses produits injectables permettent un traitement plus court qu’avec l’Oralair et le Grazax (quelques semaines, contre six à douze mois), sans la sophistication technologique et le risque de développement des peptides.
Quoique positifs, les résultats finaux révélés en mars dernier n’ont pas totalement convaincu. Il faudra attendre la publication de nouvelles données fin juin, puis
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