L'action Bio-UV a rebondi de 18% depuis le début de l'année. (© Bio-UV / Facebook)
Le spécialiste du traitement de l’eau par ultraviolet rachète à Suez une société à 8 millions d’euros de chiffre d’affaires. Un partenariat a également été mis en place avec le géant de l’environnement. L'émission d’obligations convertibles pour 3 millions d’euros vient financer 40% de l’opération.
Le groupe fondé en 2000 par Benoît Gillmann vient de signer sa première acquisition depuis son entrée en Bourse en juillet 2018.
Bio-UV (12,4 millions d’euros de chiffres d’affaires l’an dernier) va racheter Triogen, un spécialiste du traitement de l’eau par l’ozone (70% des facturations) et par ultraviolet (30%).
Les ventes de cette filiale de Suez basée en Ecosse ont atteint 8 millions d’euros en 2018 pour une marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 10 %.
Pour acquérir 100% du capital, le français a déboursé 6,29 millions de livres sterling (environ 7 millions d’euros) soit moins d’une année de chiffre d’affaires. Une valorisation qui nous semble raisonnable. La capitalisation boursière de Bio-UV représente actuellement 2,4 fois les ventes enregistrées l’an dernier.
Pour réaliser cette opération le groupe a eu recours à l’endettement, dont une émission d’obligations convertibles pour 3 millions d’euros. Le solde a été financé sur fonds propres.
Forte croissance des ventesCette acquisition est prometteuse. Le groupe basé à Lunel anticipe – sans les chiffrer – d’importantes synergies. Bio-UV va intégrer dans son offre la technologie de l’ozone et de l’oxydation avancée. De quoi renforcer son positionnement sur ses marchés historiques.
Le groupe profitera également
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