Le Revenu Hebdo no 1371. (© Le Revenu)
Entre grosse déprime, bouffée d’optimisme et indécision, une large palette de sentiments a animé les investisseurs tout au long du premier trimestre. Une humeur changeante qui s’est accompagnée d’une volatilité extrême, dans laquelle beaucoup voient le symptôme d’un marché déréglé par les masses inédites de liquidités circulant sur les marchés, conséquence des politiques hyperexpansives des banques centrales. In fine, le CAC 40 a perdu 5,4% en trois mois. C’est peu comparé au repli annuel de 16% qu’accusait l’indice le 11 février lorsqu’il a touché le fond, à 3 892,46 points.
Le pétrole, totem du marchéL’année a en effet très mal démarré sur les marchés, obnubilés par deux sujets phares : la Chine et le pétrole. Comme en août dernier, la dépréciation du yuan a provoqué beaucoup de stress. Avec cette fois-ci la crainte de voir la Chine, confrontée à d’importantes sorties de capitaux, épuiser ses réserves de changes à force de défendre sa monnaie.
Mais c’est surtout la nouvelle vague de baisses sur le baril de Brent (tombé à 27 dollars le 20 janvier), aussi violente qu’inattendue, qui a tétanisé les investisseurs. Déjà en place fin 2015, la corrélation entre le cours du pétrole et l’indice CAC 40 est restée extrêmement forte tout au long du premier trimestre.
La conséquence d’interactions délétères, le baril entraînant dans
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