(AOF) - Sur les trois premiers mois de l’année, le chimiste allemand a dégagé un chiffre d’affaires de 17,402 milliards d’euros, en très léger repli de 0,9 %. BASF explique cette contreperformance par une baisse des volumes de ventes dans les segments Solutions Agricoles, Produits Chimiques et Nutrition & Soins, ainsi que par la baisse des prix liée à pression concurrentielle. Parallèlement, l’Ebitda avant éléments exceptionnels s’est élevé à 2,625 milliards d’euros, en repli de 3,2 %, tandis que le bénéfice net a fondu de 40,9 %, à 808 millions d’euros.
Enfin, le groupe va proposer le versement d'un dividende de 2,25 euros par action, qui sera versé le 7 mai en cas d'acceptation par l'Assemblée générale. À moyen terme, BASF s'engage à maintenir la distribution globale aux actionnaires au moins au niveau de l'exercice précédent grâce à une combinaison de dividende et de rachats d'actions. Entre 2025 et 2028, l'objectif est de distribuer au moins 12 milliards d'euros à ses actionnaires.
En ce qui concerne les droits de douane, le directeur financier du groupe a indiqué " nous produisons localement pour les marchés locaux. En cette période difficile, cela nous rend plus résilients que d'autres et constitue un avantage concurrentiel ".
Aux États-Unis, plus de 80 % du chiffre d'affaires de BASF provenait de produits fabriqués dans le pays. Le groupe a toutefois précisé qu'il devait prendre en compte les impacts indirects de la guerre commerciale. Son impact est actuellement difficile à quantifier compte tenu de la volatilité de la situation, mais le géant a toutefois confirmé ses objectifs annuels. Il vise un Ebitda avant éléments exceptionnels compris entre 8 et 8,4 milliards d'euros et un flux de trésorerie disponible dans fourchette de 0,4 à 0,8 milliard d'euros.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer