
En organisant son départ deux années avant le terme de ses fonctions, Henri de Castries a le souci d'ancrer le changement à la tête groupe. Sa succession sera assurée par le tandem Denis Duverne (m.)-Thomas Buberl (d.). (© E. Piermont / AFP)
Le deuxième assureur européen n’a pas été épargné par la défiance qui a touché l’ensemble des valeurs financières après le Brexit. Le titre Axa a ainsi perdu près d’un quart de sa valeur en deux séances, avant de rebondir. Le groupe ne néglige pourtant pas l’argument de la solidité de son bilan comme atout commercial pour séduire les clients.
Mais dans un univers de taux bas persistants, marqué par l’irruption de nouvelles familles de concurrents issues du numérique, les dirigeants de l’assureur sont convaincus qu’ils ne peuvent plus cantonner l’offre de la compagnie à une expertise d’épargne à long terme ou de gestion de sinistres.
Devenir «l’assureur d’une vie meilleure»Fondé sur deux lignes de conduite – la concentration et la transformation du groupe – le plan stratégique Ambition 2020 illustre cette nouvelle donne. «Ces deux priorités constituent une première étape de ma vision à plus long terme pour Axa, qui consiste à donner à nos clients les moyens de vivre une vie meilleure», résume Thomas Buberl, le nouveau directeur général, seul aux commandes à partir de septembre.
Entouré d’une équipe de direction rajeunie, cet Allemand de 43 ans ne fait pas table rase du passé. Mais la volonté de transformation du modèle d’activité est bien là. De la définition des offres à la refonte des canaux de distribution, aucun domaine ne doit échapper à
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