
Stellantis est issu de la fusion entre les constructeurs automobiles PSA et Fiat-Chrysler. (© Epsos)
Le Losange veut s’affranchir de la course aux volumes et privilégier les marges. De son côté, l’ex-Peugeot voit Stellantis en «bouclier» face à un secteur en transformation. Nos conseils boursiers sur les actions Renault et Stellantis.
Collision de calendrier pour les deux champions français de l’automobile.
Renault , six mois après l’arrivée de son nouveau directeur général, Luca de Meo, et surtout à quelques semaines de comptes annuels qui seront marqués par des pertes historiques, vient de dévoiler sa nouvelle feuille de route jusqu’en 2025.
De son côté Stellantis a pris son envol boursier suite à sa naissance officielle, le 16 janvier, à l’issue de la fusion de Peugeot SA et de Fiat Chrysler. Ni les situations, ni les dynamiques ne sont vraiment comparables.
Mais les deux groupes partagent quelques priorités : l’un comme l’autre veulent désormais privilégier les marges par véhicule aux volumes de vente. L’un comme l’autre misent gros sur la refonte de leur gamme.
Renault, la fin d’une époqueIl est trop tôt pour parier sur le succès de la feuille de route de Luca de Meo.
Pour le nouvel homme fort de Renault, la fin de la course aux volumes, afin de rechercher davantage de valeur par véhicule, n'implique pas un recul des ventes.
La priorité va donc à une montée en gamme dans les voitures moyennes, où les compétences du groupe sont reconnues. Mais les objectifs de marge opérationnelle (3% en 2023, 5% en 2025) ont été fraîchement accueillis.
L’action, qui s’échange près de 16 fois le résultat net escompté en 2021,
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