(AOF) - Atos a annoncé être parvenu à un accord avec un groupe de banques et un groupe de porteurs d’obligations sur la structure finale du financement intérimaire de 450 millions d'euros pour de la liquidité additionnelle qui a été précédemment annoncée le 9 avril 2024 (financement intérimaire initial) et sur le financement intérimaire supplémentaire de 350 millions d'euros sollicité le 29 avril 2024 (financement intérimaire supplémentaire).
Les facilités de crédit renouvelable et de prêt à terme (de 100 millions d'euros fournies par un groupe de porteurs d'obligations (ont été reçues le 14 mai 2024. Le prêt de 50 millions d'euros de l'Etat français par l'intermédiaire du FDES (Fonds de Développement Economique et Social) à une filiale d'Atos, Bull SAS, qui contrôle des activités souveraines sensibles, a été reçu le 16 mai 2024.
Le programme d'affacturage de 300 millions d'euros sera réduit à 75 millions d'euros " pour des raisons d'efficacité et les participations des banques seront réallouées au sein du programme ". Un accord a été conclu entre la société, un groupe de banques et un groupe de porteurs d'obligations sur une augmentation des facilités d'une tranche supplémentaire de 225 millions d'euros.
S'agissant du financement intérimaire supplémentaire, un accord a été obtenu entre la société, un groupe de banques et un groupe de porteurs d'obligations pour une nouvelle augmentation des facilités par une tranche supplémentaire de 350 millions d'euros de facilités de crédits renouvelables. Elle sera à tirer d'ici la fin du mois de juillet afin de sécuriser de la liquidité d'ici la fin du processus de restructuration financière, sous réserve de la signature d'un accord de lock-up dans le cadre de la restructuration financière et de l'ouverture d'une procédure accélérée dédiée.
Précisions sur le calendrier de la restructuration
Atos a confirmé son objectif de parvenir à un accord définitif de restructuration financière avec le Consortium Onepoint et une majorité de créanciers financiers durant la semaine du 22 juillet 2024.
Atos envisage qu'un accord de principe sur la restructuration financière avec le Consortium Onepoint et les créanciers financiers soit obtenu durant la semaine du 24 juin et que le processus de garantie (backstop) de nouveaux fonds (new money) sous la forme de dette pour 1,5 milliard d'euros et en fonds propres (equity) pour 75 millions d'euros à fournir dans le cadre du plan de restructuration financière débute durant la semaine du 24 juin.
L'accord de lock-up devrait, lui, être conclu durant la semaine du 8 juillet et l'adhésion à l'accord de lock-up devrait être ouverte à partir de la semaine débutant le 8 juillet jusqu'à la semaine prenant fin le 19 juillet.
L'accord définitif de restructuration financière avec le Consortium Onepoint et les créanciers financiers sera ensuite mis en œuvre par le biais d'une procédure accélérée dédiée à partir de la semaine du 22 juillet.
" A la suite des récentes spéculations sur le marché et comme indiqué dans les précédentes communications ", Atos a rappelé " que la mise en œuvre du plan de restructuration financière envisagé entraînera une dilution massive pour les actionnaires actuels d'Atos, qui devraient détenir moins de 0,1% du capital social ".
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En avant toute dans l'IA générative
Les entreprises du numérique ont déjà commencé à adapter leurs offres et leurs pratiques à cette évolution, qui mixe ChatGPT et système d'information. Les cas d'usage les plus développés portent sur les centres d'appels avec l'intervention des chatbots ou dans le marketing, pour générer du texte ou des images de façon automatique. Le potentiel est énorme et Accenture France ambitionne de réaliser 30% de son activité avec le créneau data & IA à horizon 2025. Leader mondial du marché, Accenture a annoncé 3 milliards de dollars d'investissement sur trois ans dans ce domaine, avec un doublement du nombre d'employés dédiés pour atteindre 80.000 (sur 738.000 au total). Quant au leader français du secteur, Capgemini, il vise un investissement de 2 milliards d'euros durant les trois prochaines années, et 60.000 collaborateurs spécialisés (sur 360.000 actuellement).
L'intelligence artificielle désormais régulée en Europe
Il a été tenté de trouver un équilibre entre la volonté de protéger les droits fondamentaux des citoyens et celle de ne pas brider le développement des start-up européennes. Les associations française et allemande des entreprises du numérique, Numeum et Bitkom, avaient d'ailleurs réclamé un règlement européen sur l'intelligence artificielle (AI Act) favorable à l'innovation pour l'IA en Europe et sans règles trop contraignantes, notamment pour les IA génératives. L'approche européenne consiste à imposer des obligations pour les systèmes d'IA à haut risque, classés de faible à inacceptable. Pour la réglementation de l'IA générative (les systèmes de type ChatGPT), l'UE a établi des exigences plus fortes pour les modèles les plus puissants.
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