L'action Arcelormittal gagne 50% en un an. (© Arcelormittal)
L'aciériste a enregistré un résultat net record, grâce à l'envolée des matières premières. L'exercice 2022 s'annonce plus incertain. Mais la valorisation du titre demeure très attractive. Alors...
Porté par l’amélioration de la conjoncture, l’aciériste contrôlé par la famille Mittal s'est offert une «remontada» spectaculaire l'an dernier : il a enregistré un résultat net de près de 15 milliards de dollars, après une perte de 733 millions en 2020.
Arcelormittal efface ainsi plusieurs années difficiles, et dépasse très largement son précédent record de profit net remontant à 2008, avec 9,4 milliards cette année-là.
Quant au résultat opérationnel l’an dernier, il a été multiplié par plus de huit à 17 milliards de dollars.
Hausse des prixSi les ventes du groupe ont augmenté l’an dernier de 43,7% à 76,6 milliards de dollars, elles ont surtout profité de la hausse des prix moyens de l’acier (+54,2%) et du minerai de fer. La production d’acier d’Arcelormittal a baissé de 3,3% à 69,1 millions de tonnes, et celle de minerai de fer de 12% à 50,9 millions. L’aciériste a notamment souffert de la baisse de ses livraisons au secteur automobile européen.
L’endettement net du groupe a poursuivi sa décrue l’an dernier, à 4 milliards de dollars, contre 6,4 milliards en 2020, 9,3 milliards en 2019 et 10,2 milliards en 2018.
Pour 2022, le groupe table sur une augmentation de la consommation d’acier dans le monde (hors Chine) entre 2,5 et 3%. Il vise aussi une augmentation de ses livraisons d'acier de 3% (ellles ont baissé de 9% l'an
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